L'étoile du désert, tome 2
de Stephen Desberg (Scénario), Marini (Dessin)

critiqué par Jean Loup, le 11 septembre 2002
(Vaulx en Velin - 50 ans)


La note:  étoiles
Fin d'un western bien troussé
Matt Montgomery, fonctionnaire américain tranquille et respectueux des lois, a retrouvé sa femme et sa fille assassinées dans leur maison familiale. Seul indice pour cette boucherie incompréhensible et apparemment sans mobile : une étoile gravée au couteau sur la poitrine de la jeune femme. Sur la piste des meurtriers, Montgomery se retrouve aux frontières de la civilisation, là où le chemin de fer est en train d'être construit. Il en apprend davantage sur l'énigmatique Cauldray, qui dirige d'une main de fer les travailleurs du rail, et retrouve la jeune indienne qu'il avait croisée dans la diligence. Belle et farouche, Wakita pourrait bien détenir la solution de l'énigme...
Suite et fin de "L'étoile du désert", ce second tome est à la hauteur du précédent qui m'avait fait découvrir Marini. Ce dessinateur a su s'imposer en l'espace de quelques années comme l'un des plus doués de sa génération (voir Gipsy ou Rapaces), et on ne peut qu'admirer la qualité de son trait et des couleurs au fil des planches. Desberg ne doit cependant pas être effacé par son illustrateur : le scénario qu'il livre est un modèle du genre. Qualité de l'écriture, sens de la narration, profondeur psychologique des personnages, rien ne manque à cette histoire attachante et originale. Du bel ouvrage, recommandé à tous.