La Cadillac blanche de Bernard Pivot
de Alain Beaulieu

critiqué par Libris québécis, le 23 janvier 2012
(Montréal - 82 ans)


La note:  étoiles
L'Amour de la littérature
La littérature est le sujet de ce roman de combat. Bernard Pivot réunit dans un restaurant des auteurs français et québécois (et non québecquois) à qui il veut présenter un mystérieux personnage qui menace leur existence comme écrivain.

Réjean Ducharme, qui joue le rôle de serveur pour l’occasion, rira bien dans sa fausse barbe pour ne pas être reconnu des monstres littéraires. Qu’ils soient morts ou vivants, peu importe. Ils discutent de l’avenir de leur art, de la suprématie des Français et surtout des médias qui prescrivent ce qui doit être lu. C’est une critique du milieu littéraire, agrémentée de potins, d’extraits d’œuvres ou d’articles de journaux.

Bref, c’est un melting pot délicieux susceptible de communiquer la passion de l’auteur pour la littérature qu’il enseigne d’ailleurs à l’université Laval de Québec.