Le festin de l'araignée
de Maud Tabachnik

critiqué par Nomade, le 23 janvier 2012
( - 12 ans)


La note:  étoiles
N'oubliez pas de vous hydrater
Chers lecteurs, où que vous soyez en ce moment même, fermez les yeux quelques secondes. Oubliez le froid et imaginez que la chaleur vous gagne petit à petit. Ouvrez les yeux. Température affichée : 40 degrés. Vous n’avez qu’une seule envie : vous rafraîchir. Bienvenue dans le Nevada à Boulder City, une bourgade de 6000 habitants. Pendant près de trois cents pages, Maud Tabachnik que j’ai découvert avec ce livre, parachute Sandra Khan, une Américaine dynamique, dans un univers où l’étranger ne passe pas inaperçu aux yeux des gens du coin.

Pourtant, ces derniers ont un peu l’habitude de voir des touristes américains puisque Las Vegas n’est pas si loin. Sauf que voilà, Sandra Khan est une journaliste du San Francisco News et elle n’est pas venue en vacances. En effet, elle a été envoyée illico dans ce trou perdu par son rédacteur en chef pour couvrir ce qui pourrait faire un article bien vendeur. Depuis quelques temps, plusieurs familles de touristes, en route pour la capitale des jeux, s’évaporent par magie. La police locale puis le FBI ont sans cesse flirté avec l'échec et ont finalement délaissé l’affaire.

Histoire d’ovnis ? Histoire de sérial killers qui opèrent entre Boulder City et Las Vegas ? Histoire de disparitions volontaires ? Sandra Khan a bien du pain sur la planche pour mener à bien son investigation sur le terrain. Une enquête qu’elle ne souhaitait pas réaliser. Elle a exactement 15 jours et décide de ne pas chômer pour repartir au plus vite sur la côte ouest. Et comme vous vous en doutez, les habitants de Boulder City ne seront guère coopérants avec la demoiselle.

Le style est correct. Le lecteur est rapidement plongé dans ce coin d’Amérique oublié de la « civilisation » puisque ce policier français est écrit à la première personne du singulier. Et la chose est davantage facilitée si vous avez eu l’occasion de vous rendre dans des bourgades très ensoleillées au milieu de nulle part. Pour ce qui est du ton, je ne parlerai pas de rythme haletant. En effet, on sait rapidement la cause de ces disparitions mystérieuses. Pour autant, cela ne gâche pas le plaisir de poursuivre la lecture jusqu’à la dernière ligne. Laquelle, j’avoue, m’a surprise par le mode employé. Un bon moment je dirai. Il ne reste plus qu’à découvrir cette auteure à travers ses autres titres pour avoir plus de recul et forger un avis plus précis.
Un p'tit manque de quelque chose 5 étoiles

Un bon p'tit polar qui se lit facilement.

En revanche, je pense qu'il ne restera pas dans les annales.... I

Je reste assez mitigée dans ma critique.
Ce roman manque de force, de profondeur. Avec l'impression que l'auteur se cherchait un peu pour la suite des événements... Il m'a manqué un petit quelque chose qui fait que j'ai été curieuse de connaître la fin, mais pas forcément avide de poursuivre chaque jour ma lecture...

C'est dommage car le décor original et peu commun était intéressant au départ, avec une journaliste homosexuelle Sandra Khan (j'ai bien aimé le fait qu'elle soit homosexuelle, ça change un peu des autres commissaires bien virils !) relativement attachante, au comportement assez vraisemblable.

Bref, vous aurez compris que je n'ai pas vibré et je le conseille pour les lectures d'été, sur une plage, ou dans les files d'attente...

Didoumelie - - 52 ans - 17 novembre 2012