Toyer
de Gardner McKay

critiqué par Pascale Ew., le 18 janvier 2012
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Il était une fois un chat et des souris
Toyer en est à sa neuvième victime et Maude, la physiatre qui tente vainement de guérir ces victimes n’en peut plus d’impuissance face à ces ravissantes jeunes femmes qui ont subi une cordotomie spinale qui les laisse aussi inertes que des légumes. Elle est révoltée par la police qui semble ne rien faire, par ces crimes odieux qui ne valent qu’une faible peine car il ne s’agit pas d’homicides, par la presse qui fait ses choux gras en faisant de Toyer un héros. Pendant ce temps, Toyer joue avec ses victimes : il joue de son charme pour les séduire, se fait passer pour un bon samaritain alors qu’il est le saboteur du moteur de leur voiture. Ensuite, une fois chez elles, il joue à les effrayer, puis à la rassurer, à les faire douter, etc.
Harcelée par Sara, une journaliste, pour qu’elle publie une lettre en réaction à ces crimes, Maude finit par céder. Mais Toyer, même s’il réagit par d’autres lettres, continue sa macabre besogne...
Ce roman est écrit avec des chapitres très courts, ce qui donne une impression de rapidité au récit. Et de fait, ce livre se lit assez rapidement malgré ses plus de 700 pages. Un bon moment.