Les aigles décapitées, Tome 18 : L'écuyer d'Angoulesme
de Erik Arnoux (Scénario), Sophie Fougère (Scénario), Michel Pierret (Dessin)

critiqué par CC.RIDER, le 16 janvier 2012
( - 66 ans)


La note:  étoiles
La justice du roi
A Angoulême, Sigwald mène la grande vie. Le jour, il s'entraine pour être prochainement adoubé et la nuit, il traine bouges et bordeaux et s'est acoquiné avec La Guérande, une ribaude. Et voilà qu'il rencontre par hasard Claire de Mondor et sa tante qui est plutôt versée dans les potions et les poisons. Amoureuse de Sigwald, Claire veut déblayer la route autour de son prétendant. Elle commence par le débarrasser d'Odilon qui se retrouve entre la vie et la mort et de La Guérande qui meurt noyée dans un ruisseau. Mais finalement Sigwald est dénoncé pour mauvaise conduite et surtout pour blasphème. Vu son statut, il aura droit à un procès auquel le roi en personne assistera. L'affaire est mal emmanchée, mais Mahaut et Nolwenn prévenues volent à son secours ainsi qu'un mystérieux personnage qui commence à intervenir en coulisse.
Que de rebondissements dans ce nouvel épisode de la saga des « Aigles décapités » ! C'est au tour de Sigwald de se retrouver en bien mauvaise posture. Gageons que dans les tomes suivants, le lecteur en saura plus. Ainsi fonctionnent les romans-feuilletons bien bâtis. Toute nouvelle péripétie excite la curiosité et amène à vouloir connaître la suite. Comme le graphisme est toujours de très belle facture et comme l'intrigue tient la route, maintient un suspense permanent tout en ne quittant pas la vraisemblance historique, cette lecture demeure aussi agréable qu'intéressante.