Prélude à un cri
de Jim Nisbet

critiqué par Pietro, le 13 janvier 2012
( - 45 ans)


La note:  étoiles
Un mélange d'humour grinçant et de terreur macabre qui ne laisse pas indifférent
Résumer un roman de Nisbet est toujours difficile, tant ses romans échappent à tous les codes du genre, en l’occurrence le thriller.
Comment dire? L'atmosphère de ce pavé de 600 pages en petits caractères fait penser aux films les plus gores de Quentin Tarantino, du style Boulevard de la mort.
Oui, je préfère vous prévenir tout de suite, certaines scènes sont hard, sanglantes, saignantes. Et le dénouement est une vraie boucherie.
De même, l'écriture de Nisbet est très complexe, parfois trop d'ailleurs, mais ce style sophistiqué permet de plonger au plus profond dans son univers complètement à part.
Bref, si vous avez envie de "mouiller le maillot", allez-y! vous ne serez pas déçus.
Tout au long de l'histoire, on oscille entre l'humour noir et l'horreur pure, le fou-rire et la stupeur.
L'anti-héros de cette histoire est alcoolique, feignant, accro aux prostituées; un soir, il se laisse séduire par une femme fatale, et se retrouve le lendemain dans un sac de couchage mauve avec un rein en moins.
Je ne vous en dis pas plus. Ce n'est pas toujours évident à lire, mais ça ne laisse pas indifférent.