Un Noël de Maigret
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 13 décembre 2011
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Maigret versus Père Noël
Colette Martin a bientôt sept ans. Sa jambe droite est plâtrée car elle a fait une mauvaise chute (y en a-t-il de bonnes ?) et elle doit garder le lit. Colette a dit à sa maman et à une voisine que, la nuit du 24 décembre, le père Noël est venu dans sa chambre même qu’il lui a apporté une poupée. Elle a ajouté que le père Noël est resté longtemps accroupi sur le plancher à enlever les lattes car c’est sans doute par là qu’il comptait aller apporter un cadeau au petit voisin du dessous, la cheminée étant trop étroite. Madame Martin et surtout sa voisine ont été fort intriguées par les propos de l’enfant car qui serait donc ce supposé père Noël ? Ce n’est pas monsieur Martin, il est en province. Il se fait que les Martin habitent juste en face de la famille Maigret. Mais, oui, le fameux commissaire. Toute cette histoire intrigue notre illustre bonhomme qui, vous vous en doutez, veut en savoir plus.

Ce n’est pas parce qu’on est à Noël qu’il ne peut pas y avoir meurtre. Il y a même vol d’une forte somme d’argent. La lecture de ce pétillant roman vous en apprendra davantage.

Dans cette enquête du commissaire, qui date de 1951, nous avons l’occasion de rentrer dans l’intimité de monsieur et madame, ce qui n’est pas sans intérêt. Très drôle, très instructif même. Très couleur locale également la description psychologique des personnages … mais avec Simenon, on a l’habitude.