L'expression des sentiments
de Patrick Poivre d'Arvor

critiqué par Scruggs, le 10 décembre 2011
( - 35 ans)


La note:  étoiles
Un ratage complet
La mère de PPDA est morte cet été. L'occasion pour le journaliste à la faveur d'une impudeur dont il est friand et coutumier, d'en faire un livre, croyant que ça intéresse les lecteurs. Quand on a du style ce n'est pas gênant, ça peut être très beau, émouvant et donner de grands moments de littérature. PPDA est très loin d'être à la hauteur de cet évènement: il aligne méthodiquement les banalités, les poncifs et rend vite son récit lourd et ennuyeux. On s'étonne au fil de la lecture d'être indifférent à cette femme secrète (cela aurait pu être passionnant de percer sa mystérieuse pudeur). L'écriture atone de PPDA en est la grande responsable mais aussi son égo surdimensionné: il ne peut s'empêcher de parler de lui, de sa mélancolie, de son attirance supposée pour le suicide... Ce qui laisse l'impression d'un texte opportuniste et racoleur... Un tire-larmes raté à éviter...
Hommage à une mère pudique 6 étoiles

Je trouve les deux critiques précédentes beaucoup trop virulentes et négatives. Personnellement, j'ai bien aimé ce petit livre ainsi que son style d'écriture.
L'auteur raconte sa mère, avec beaucoup de sensibilité. A défaut d'avoir pu exprimer ses sentiments par des paroles de son vivant (car cette mère n'aimait pas les étaler), il lui rend hommage et crie son manque de sa maman ainsi que le vide qu'elle laisse dans sa vie et sa tristesse.
Si vous avez une mère ;), cela ne peut que vous toucher...

Pascale Ew. - - 56 ans - 8 décembre 2015


Le fléau des copains et du système médiatique 1 étoiles

Je me suis forcé à le lire, sans l'acheter bien entendu, mais en l'empruntant.

Soyons honnêtes, je n'avais aucun a priori favorable ; mais le contenu est vraiment conforme à la critique qu'en fait Scruggs. Lieux communs, banalités et niaiserie auto-complaisante, c'est triste de voir du papier gâché et des lecteurs abusés par ces pseudo-auteurs qui ne se font place que par l'épaisseur de leur carnet d'adresses et par la renommée douteuse qu'ils ont acquise "à la télé".

Après ses plagiats flagrants constatés récemment (son livre sur Hemingway notamment), le présentateur devrait rentrer sous terre et s'en tenir là, laissant les libraires tranquilles. Mais non, quand un filon juteux permet de tirer des droits d'auteurs assurés même avec un nanar de ce genre, il ne se gêne pas, et les "critiques" et "journalistes" à sa botte lui servent la soupe sans rechigner.

Le livre est tellement minable qu'il ne m'a pas été possible d'aller jusqu'au bout.

Le pire est probablement, que c'est en exploitant le décès de sa mère que ce personnage essaie de faire encore plus d'argent qu'il n'en gagne déjà. C'est, toute littérature mise à part, assez honteux.

Frantz - - 74 ans - 11 décembre 2011