Le petit homme de l'Opéra
de Claude Izner

critiqué par Patman, le 2 décembre 2011
(Paris - 62 ans)


La note:  étoiles
Une belle surprise...
Paris, 1897. Nous sommes dans les bas-fonds, du côté des fortifs. Dissimulée dans l’obscurité, Pauline Drapier assiste un soir à l'assassinat de sa voisine Suzanne Arbois, une vieille dame sans histoire. Elle se cache et entend qu'on jette le corps dans le puits. Effrayée, elle rentre dans sa roulotte mais ne prévient pas la police.
Bien loin de là, le tout nouvel Opéra de Paris brille de mille feux ! Nous y faisons la connaissance d’un drôle de petit bonhomme disgracieux et moqué de tous. Il vit dans les combles, se fait apprécier en servant de messager pour les hommes qui apportent des cadeaux aux petits rats ou aux actrices.
Lors du mariage de Maria, une des jeunes danseuses de l’Opéra, un violoniste se noie en faisant de la barque. Quelque temps plus tard c’est au tour de la grande danseuse russe Olga d’être victime à ce qui ressemble à un empoisonnement, après avoir mangé un petit morceau de cochon en pain d'épices.... Notre mystérieux petit bonhomme semble s’en réjouir… Il est temps pour Victor Legris et Joseph Pignot d’entrer dans la danse !

9ème épisode de la série. Et peut être celui que j’ai le plus aimé jusqu’à présent. L’intrigue est complexe à souhait, un vrai régal ! Les coulisses de l’Opéra Garnier n’auront plus de secrets pour vous après avoir lu cette passionnante aventure ! Allez-y, vous ne le regretterez pas !


cinq petits cochons 8 étoiles

Des meurtres inexpliqués semant la panique dans le Paris de la Belle Époque, un étrange lilliputien vivant dans les combles de l'Opéra Garnier, des petits cochons en pain d'épice aux initiales des victimes et toujours Vincent Legris, libraire de son état, qui enquête au nez et à la barbe de la police. L'univers cher à Claude Izner est bel et bien là, dans ce neuvième opus des aventures de Vincent Legris, accompagné par son compère Joseph Pignot. L'auteure n'indique pas ses sources, mais on les imaginera aisément du côté du Fantôme de l'Opéra (Gaston Leroux) et Notre-Dame-de-Paris (Victor Hugo). L'atmosphère de l'époque est reconstituée avec toujours le même souci du détail et de nombreuse anecdotes portant sur l'actualité politique et la vie du petit peuple parisien. Les habitués de la série ne seront pas déçus, mais on est toujours un peu perdu dans la multiplicité des personnages. Pour apprécier pleinement les livres de Claude Izner, il faut les lire d'une seule traite, et ne pas hésiter à prendre des notes. Heureusement l'imagination débordante et la cocasserie des situations compensent largement ces petits désagréments…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 18 février 2017