Le secret des Enfants-Rouges
de Claude Izner

critiqué par Patman, le 25 novembre 2011
(Paris - 62 ans)


La note:  étoiles
Paris d'hier...
Avril 1892. Un meurtre étrange est commis dans un manoir écossais. Qui a tué Lady Pebble et pourquoi ? Quelques jours plus tard à Paris, un cambriolage a lieu dans l’appartement de Kenji Mori au dessus de la librairie Elzevir. A priori on a seulement volé une babiole exotique sans grande valeur : une coupe sculptée dans une calotte crânienne de singe !
Voici donc Victor Legris et son fidèle ami-employé Joseph mêlés bien malgré eux à une enquête policière. Elle sera particulièrement difficile et semée de nombreux cadavres encore une fois. Le quartier des Enfants Rouges et ses chiffonniers servira de cadre à cette nouvelle aventure haletante.
Une fois de plus, ce roman est une occasion pour Claude Izner de nous emmener dans le Paris de la fin du 19ème siècle avec son paradoxe de modernisme naissant et d’archaïsme. Une ville en pleine mutation entre les grands travaux d’Hausmann, les aménagements grandioses des expositions universelles de 1889 et 1900, les révolutions technologiques (l’électricité, le téléphone, le vélocipède, la photographie…) et à côté de ça la misère d’une certaine partie de la population qui amène à des extrémités violentes (l’arrestation de Ravachol est mentionnée dans ce tome).
Lecture plaisante et instructive. Cette série se bonifie à chaque épisode !