Fallait pas commencer
de Mickey Spillane

critiqué par Antihuman, le 22 novembre 2011
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Authentique
Tous obsédés par Mike, ces salopards. Non seulement pas honnêtes, mais de plus au mensonge fallacieux et trouble, et en le citant sans arrêt: Et puis si Mike est dangereux, pourquoi n'est-il pas plein de fric, pourquoi n'obtient-il pas ce qu'il veut, ou rien ou pas grand chose ? Pourquoi ne l'oublie-t-on pas ? C'est quoi leur problème dans la vie ? Pourquoi sont-ils, comme par hasard, tout à coup très très pointilleux surtout, pour ce qui compte en réalité assez peu ? Pourquoi ne s'attaquent-ils pas aux riches, aux vrais ? Et s'il est stupide, pourquoi est-il encore en vie ? Et sil défend les patrons, pourquoi balance-t-il son whisky à la tête de ce joueur de billard, qui plus est formidable trafiquant de chair humaine ? Ce sont eux, les médiocres ! Pas Mike !

Alors certes, Mickey Spillane conte, batifole parfois, mais si vous vous voulez du parler vrai; achetez Barbara Cartland ou Le Manuel de La Parfaite Infirmière avec une boîte de kleenex que vous consulterez d'ailleurs aux cotés de vos vieux profs qui savent en cours.

Mais concernant L'Art, vous repasserez après svp: De la nympho pure jus et purement shootée, de la boite cranienne défoncée et pas que dans le texte, de l'opium, des pervers riches, des assassins, des méchants cocus des deux sexes, des criminels de métier, de la jeune mais aussi de la mûre, du poker, des entraîneuses, des joueurs, de l'essentiel, enfin tous les droits aux blagueurs, mais aussi de la Justice ! Du pur detective story.