Les Tours de Bois-Maury, tome 10 : Olivier
de Hermann

critiqué par CC.RIDER, le 17 novembre 2011
( - 66 ans)


La note:  étoiles
La fin d'un cycle
Aymar de Bois-Maury qui a épousé la belle Guenièvre et qui attend maintenant un bébé est hébergé par un seigneur du voisinage. Il rêve toujours de reconquérir ses terres et son château qu'il estime être le plus beau du monde. Malheureusement, lors d'une chasse à courre, il ne peut s'empêcher de lancer un défi à son usurpateur. Le duel tourne à l'avantage d'Aymar, mais Guibert enlève Guenièvre et la cache dans la forêt dans une hutte de charbonnier. Aymar ne peut plus lancer la troupe qu'il a rassemblé à l'assaut de Bois-Maury. Tenaillé par la jalousie, Olivier, son fidèle écuyer, l'a abandonné pour sombrer dans la boisson... Le rêve d'Aymar serait-il à jamais impossible ?
Ce dixième tome clôt avec panache le premier cycle d'une saga particulièrement réussie tant du point de vue graphique et esthétique que de celui de l'intrigue. L'histoire du chevalier errant Aymar foisonne de personnages plus ou moins sympathiques, rebondit dans un grand nombre d'aventures, de combats et de coups tordus dans l'ambiance cruelle (Germain, le pauvre maçon des premiers épisodes finit pendu...) d'un Moyen-Age particulièrement bien reconstitué dans sa violence et sa sauvagerie.