Le complot Romanov
de Steve Berry

critiqué par CC.RIDER, le 3 novembre 2011
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Un excellent ouvrage de divertissement
Miles Lord, un jeune et talentueux avocat américain, est chargé par son chef Hayes de chercher dans les archives secrètes des documents permettant d'étayer devant la commission tsariste la candidature d'un certain Baklanov qui se présente comme étant le dernier descendant des Romanov. En effet, le gouvernement russe aux abois, les principaux chefs de la mafia et quelques businessmen américains prêts à investir des millions de dollars dans l'affaire, ont décidé de restaurer la monarchie en plaçant un fantoche à la tête de l'état. Mais voilà que Miles met la main sur des documents troublants : une étrange prophétie de Raspoutine et surtout une lettre de Lénine dans laquelle celui-ci se demande si tous les membres de la famille royale ont bien été exécutés dans la maison Ipatiev à Ekaterinbourg. Mais très vite, Lord devient la cible d'une terrible chasse à l'homme, il n'a alors plus d'autre solution que de se battre pour rester en vie à tout prix et pour mener son enquête jusqu'à sa fin logique : démasquer Baklanov et retrouver le véritable descendant s'il en existe réellement un.
Un thriller sur fond historique dont il est difficile de lâcher la lecture en dépit d'une certaine longueur (509 pages) qui n'est pas gênante tant le sujet est passionnant, le rythme narratif enlevé et le style fluide et agréable. Tout comme son devancier Dan Brown qui déclare que c'est le genre de livre qu'il aime « brillant, ingénieux, séduisant », Steve Berry utilise exactement la même recette. Celle du pâté d'alouette : une alouette de vérité historique et un cheval de fantaisie débridée ! Une solide documentation historique astucieusement assaisonnée d'une bonne partie d'inventions plus ou moins fantaisistes (lignée secrète, prophéties bizarres, méchants comploteurs et une douzaine de cadavres en prime) . Il part de deux éléments indéniables : l'exhumation des cadavres de la famille du tsar Nicolas II, au cours de laquelle on n'en retrouva que neuf sur les onze. Les deux manquants seraient le petit tsarévitch Alexis et la fameuse Anastasia et la fameuse lettre de Lénine. Et là-dessus, son imagination fertile extrapole en nous brodant tout un complot et une improbable remise sur le trône d'un descendant sauvé par Youssoupov. Mis à part ce côté invraisemblable qui peut agacer les puristes de Clio, le lecteur trouvera un grand plaisir à lire cet excellent ouvrage de divertissement auquel on souhaite le même succès qu'à un certain « Code ».
Un bon roman sans plus. 6 étoiles

Le livre est plaisant à lire mais en dehors du sujet des Romanov, le déroulement de "l'action" est assez pauvre.
A lire au bord de la piscine.

Usdyc - Bruxelles - 68 ans - 20 août 2013