Le crépuscule des superhéros
de Deborah Eisenberg

critiqué par Aliénor, le 1 novembre 2011
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Toujours le 11 septembre...
Peut-être ai-je mal choisi mon moment pour cette lecture, mais je suis passée à côté de ce recueil de nouvelles que – je le sais déjà – j’oublierai rapidement.
Et pourtant, Deborah Eisenberg est une novelliste américaine des plus reconnues, et ces histoires situées dans l’immédiat après 11 septembre avaient été chaleureusement accueillies par les critiques lors de la sortie du livre.
La première de ces nouvelles prend place au coeur même du drame, puisqu’elle brosse le portrait d’un groupe de jeunes oisifs, colocataires d’un appartement luxueux dont la terrasse offre une vue imprenable sur les tours jumelles. Une terrasse sur laquelle il faisait bon prendre son café, en cette belle matinée du 11 septembre 2001.

Les histoires suivantes, qui n’ont apparemment aucun lien entre elles, sont toutes marquées de l’empreinte de cette tragédie qui bouleversa le monde entier, et inspira de nombreux auteurs. Des histoires de vies marquées à jamais et désormais bancales, dans un pays qui vit vaciller ses certitudes.
Pourtant, malgré cette toile de fond propre à susciter l’émotion, je n’ai pas su entrer dans ces récits. Peut-être parce que j’ai lu d’autres livres inspirés par cette tragédie ? J’ai même parfois relu certaines phrases dont j’avais du mal à saisir le sens, comme si la traduction n’était pas juste. Un problème de concentration sans doute.
Le titre du livre avait attiré mon attention, mais son contenu ne l’aura pas retenu très longtemps. C’est dommage mais c’est ainsi.