Mission M'Other
de Pierre Bordage, Philippe Coriat, Melanÿn

critiqué par Clarilire, le 30 octobre 2011
(Lyon - 30 ans)


La note: étoiles
Une forme sympathique, une histoire décevante.
Ce livre fait partie de la collection SnOOp bOOks. Les SnOOp bOOks sont des livres écrits sous forme de journal de bord du héros qui doit résoudre un mystère et comprenant des indices « réels » (imitations assez réalistes de coupures de journaux, affiches, photos …) qui permettent aux lecteurs de se mettre réellement dans la peau du héros. La solution se trouve à la fin du livre dans une enveloppe scellée.

Dans ce livre, dont l’action se déroule en 2035, Lia, 15 ans, est renvoyée sur terre, seule, après la destruction du vaisseau spatial dans lequel elle a vécu pendant 12 ans avec ses parents. De retour sur la terre elle découvre que celle-ci est vidée de ses habitants. Elle va alors accomplir un périple à travers la France afin de découvrir ce qui est arrivé.

J’ai assez aimé le fait de pouvoir toucher, regarder les indices comme si c’était nous qui les avions trouvés. Cela donne au livre une originalité qu'il n’a pas ailleurs, ni dans son style d’écriture, assez simple et clair, ni dans son histoire. Malgré les différentes lettres, photos, coupures de journaux, affiches … qui ponctuent le roman il est assez difficile de deviner la fin que je trouve un peu tirée par les cheveux.
Le livre, qui est aussi illustré, se lit assez vite (il ne faut pas se fier à son épaisseur due surtout aux enveloppes contenants les indices.).

Pour les personnes ayant du mal avec les romans traditionnels et qui souhaitent plus de réalisme, moins de description, cette collection est faite pour eux. Ma petite sœur qui n’est pas du tout une fan de livres a été attirée par le format de celui-là et même si l’histoire en elle-même ne lui a pas vraiment plu (« trop déprimante» à son goût) elle projette d’en acheter d’autres de la collection.

Pour conclure ce livre est facile à lire et les indices permettent de le rendre plus attrayant et ludique. Mais l’histoire en elle même ne m’a tout a fait convaincue, trop « tordue » à mon sens.