Les tours de Bois-Maury, tome 7 : William
de Hermann

critiqué par CC.RIDER, le 30 octobre 2011
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Pèlerins de misère
Aymar convainc le père du jeune William de laisser son jeune fils partir en croisade en promettant de le garder sous sa protection. Les deux chevaliers embarquent sur une nef qui les fera passer de Douvres à Gand où ils rejoindront un fort contingent de chevaliers croisés. Malheureusement à peine débarqué à terre, Aymar est saisi par de terribles fièvres et passe tout près de la mort. Il doit laisser William partir sans lui. Enfin rétabli, il partira derrière avec son fidèle écuyer Olivier et accompagné de Géron et d'une petite troupe de pauvres pèlerins. Passés la Hongrie, ils vont accumuler souffrances et tribulations et tenter de survivre aux embuscades fomentés par des autochtones qui veulent se venger de ce que leur ont fait subir toutes les vagues de croisés qui ont précédé nos héros.
Dans ce septième tome, il n'est plus question pour Aymar de regagner les belles tours du château de Bois Maury, mais de survivre à l'épopée folle et héroïque que représentait un pèlerinage en Terre Sainte dans une époque particulièrement troublée. De plus, notre pauvre chevalier errant n'est plus de la première jeunesse et il vient de réchapper d'une grave maladie, ce qui explique les hallucinations et autres troubles psychiques de l'épisode précédent. Le lecteur fait également connaissance avec un nouveau personnage, le jeune William, sorte d'antihéros, à la fois orgueilleux et faible, couard et vaniteux, assassin et parjure à l'honneur de la chevalerie. Et au bout du compte, cause de bien des ennuis. Une série toujours aussi passionnante et aussi réussie.