L'hybride
de Steve Vance

critiqué par Kalie, le 23 octobre 2011
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Bigfoot
Paru initialement en 1981, « L’hybride » est un roman assez classique qui risque de décevoir les amateurs de gore. Ici, peu de scènes sanglantes mais la description succincte d’une relation parents/enfant et un début de réflexion sur le droit à la différence.

Karen et Bryan adoptent Terry, un enfant de cinq ans dont la grand-mère, unique membre de sa famille, vient de mourir. Ils ne savent pas que Terry n’est pas un enfant ordinaire. Pour qu’il s’endorme le soir, le couple doit respecter un rituel (réciter un chant dans une langue inconnue, la main posée sur la tête de l’enfant). Après plusieurs années, Karen et Bryan cessent, ce qu’ils pensent être des enfantillages. A partir de ce moment-là, Terry développe des dons et son corps change. Après des analyses, il s’avère que c’est un semi-humain, un Bigfoot (sorte de Yéti américain) qui n’a qu’un désir : rejoindre les siens.

Le début du roman est correctement écrit et intéressant à défaut d’être spectaculaire. Malheureusement, ça se gâte au fil des pages. La transformation de Terry est trop rapide pour être crédible. Malgré un viol et des meurtres, ses parents adoptifs continuent à le protéger contre toute logique. Le récit devient incohérent et simpliste, sans plus aucune émotion. Je pense que ce livre a souffert de coupes drastiques lors de la traduction pour respecter le format des 150 pages.

Finalement, j'ai trouvé ce roman Gore moyen.