Le dortoir
de Nicolas Ancion

critiqué par Catinus, le 20 octobre 2011
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Flashes
Nicolas Ancion mélange sans précautions et sans avertissements romans, nouvelles, poésie. La langue de bois, le politiquement correct, il ne connaît pas, et on ne peut que s’en réjouir.
Une bonne trentaine de flaches, comme des jets de mots, d’impressions, d’impacts de type surréaliste dans ce » Dortoir « . Parfois on songe à des bouts de rêves, de cauchemars, ou des cris.
A pointer tout particulièrement : Loïc, l’homme toujours assis, les frères Tong, la chambre des Roumains, le dortoir, Philippe et les mots, la photo de classe, la visite des parents, …


Extraits :

- La rumeur disait que Loïc était parvenu à dominer le processus naturel de déjection.

- Ils étaient même tellement pauvres qu’ils étaient devenus chrétiens pour manger l’hostie une fois par semaine.