Kador, tome 2
de Christian Binet

critiqué par CC.RIDER, le 14 octobre 2011
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Vachard et grinçant
Un Robert Bidochon masqué pour rester anonyme passe à la télé en compagnie de son chien Kador dans le cadre d'une émission-débat qui a pour thème : le chien, ce fidèle ami de l'homme. Et c'est une Raymonde tout aussi anonyme qui pose des questions par téléphone... Kador écrit une lettre à la SPA pour se plaindre de sa condition. Robert ne comprend pas, lui qui a toujours tant d'égards pour son chien... Raymonde quitte le domicile conjugal et c'est Kador qui arrive à la faire revenir en lui écrivant une lettre à la place de Raymond... Quand il s'ennuie, Kador entre en lévitation. Robert crie au miracle et voudrait bien en tirer profit...
Les aventures du chien « savant » (pensez, ce pauvre clébard lit les philosophes avec une légère préférence pour Kant !) se poursuivent allégrement dans ce tome deux. Les Bidochon sont toujours aussi odieux au point de finir par carrément flanquer à la porte leur souffre-douleur. On rit beaucoup à la lecture de ces histoires vachardes et fort finement observées. Bidochon, prototype du beauf moyen passe ses nerfs et se venge de toutes les misères de sa vie minable sur un pauvre animal innocent qui cherche toujours à arranger les choses. Le trait en noir et blanc est caricatural et très « à l'arrache ». L'humour grinçant et décalé demeure un véritable régal.