La pizzeria du Vésuve
de Pascaline Alleriana

critiqué par Coralie, le 16 octobre 2011
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Un hommage aux hommes jeunes et amoureux
Entre nous, les filles, on a toutes vécu ces moments pénibles dans un bar ou un night-club : un charmant jeune homme nous dévisage pendant des heures, mais il ne s’approche pas et si nous prenons les devants, il nous oblige à battre en retraite, paralysé qu’il est de trouille. Ce pic de comportement s’observe autour de la vingtaine : jeune mais pas au berceau… Or, c’est l’âge des personnages dépeints par Pascaline Alleriana dans La Pizzeria du Vésuve. Il s’agit d’un recueil de quatre longues nouvelles dont les intrigues s’enchaînent comme les chapitres d’un roman, car le fil conducteur n’est jamais perdu de vue. Kenneth, Gaétan, Florent, Anselme accumulent les maladresses face aux jeunes femmes qu’ils rencontrent, face à leur corps et leur désir. Cela donne des situations cocasses, des récits haletants et l’envie de les retrouver malgré tout dans la vraie vie, parce qu’ils sont émouvants, coquins ou dangereusement séducteurs. Les pages se tournent, les années défilent et à la fin du livre, le bonheur de la jeunesse ne subsiste plus qu’en pointillés car le temps, malheureusement, a fait son œuvre.
Il faut brûler la jeunesse par les deux bouts 9 étoiles

La Pizzeria du Vésuve présente un titre alléchant, mais il ne s’agit pas de « chick lit » pour autant. A l’exception d’Hélène (dans Le tisseur de rêves), les personnages principaux sont des garçons, plutôt timides et pas très fun, qui hésitent à mordre dans la vie à pleines dents. Et pourtant, le destin leur sourit, ils rencontrent de jolies délurées et des charmeuses aux sens inassouvis. Quelles études faut-il suivre pour ne rien rater de l’existence ? Telle est la question que semble poser Pascaline Alleriana. Car diplômés ou non, les héros de ses nouvelles ont bien du mal à devenir matures. Un vrai problème d’actualité.

Dorian - - 42 ans - 31 octobre 2011


Pas abritée 1 étoiles

Une pure niaiserie, surtout destinée aux lectrices de Barbara Cartland ou de Marc Lévy... L'histoire, banale mais unique comme d'habitude, commence par nous abreuver des détails traditionnels mais comme aucune originalité ni remise en question n'est présente on se dit qu'on est surtout en présence d'un roman de gare.

Ces pauvres femmes, en effet, sont de la race qui ne prennent, si possible, aucune initiative -quitte donc à se laisser conduire par Julot et déclenchera des chaleurs aux couples de Bébert et Janine avec ses millions de clichés et de poncifs, de plus, entretenus. Et puis le féminisme évoqué laisse surtout l'idée d'une pub Playtex mais moins celle des suffragettes.

Très bobo.

Antihuman - Paris - 41 ans - 16 octobre 2011