Le diable dans la ville blanche
de Erik Larson

critiqué par Keox, le 6 octobre 2011
( - 40 ans)


La note:  étoiles
L'histoire est bonne mais...
- Présentation de l'éditeur :
1893 : l'Exposition universelle de Chicago est l'occasion pour les États-Unis de montrer leur puissance au reste du monde. Au coeur de cet événement sans précédent, le célèbre architecte Daniel H. Burnham, créateur du premier gratte-ciel, à qui revient la tâche de créer une cité de rêve, la Ville blanche. On attend près de 30 millions de visiteurs, de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Houdini, Frank Lloyd Wright ou Thomas Edison.
Mais dans l'ombre de l'Exposition, une autre figure accomplit de bien plus noirs desseins : H. H. Holmes, un jeune médecin apparemment bien sous tous rapports, en réalité l'un des serial killers les plus terrifiants de l'histoire du crime. Profitant de l'événement, il va lui aussi être à l'origine d'une construction insensée : un hôtel entièrement dévolu au service de ses pulsions meurtrières, véritable château de Barbe-Bleue, comprenant chambre chambre de torture et four crématoire.

- Avis :
un peu déçu par ce livre... le début est pourtant prometteur... c'est assez bien écrit... bonne description du Chicago des années 1890 et bonne retranscription du contexte historique... on a deux histoires parallèles : celle de l'architecte Burnham qui veut créer la plus belle exposition universelle de tous les temps dans sa ville blanche ; celle du premier tueur en série américain recensé par les autorités départementales, le docteur Holmes qui commet crimes sur crimes dans sa ville noire... on passe beaucoup trop de temps sur le travail architectural dantesque de Burnham au détriment des crimes horribles de Holmes... beaucoup trop de descriptions au détriment de l'action... j'ai eu du mal à le finir... sans doute que le style d'écriture est trop conventionnel et journalistique à mon gout... l'auteur ne prend pas de risque et nous raconte une histoire sans profondeur et sans âme... j'avais l'impression de lire le journal libé ! difficile de rentrer dans l'histoire pour ma part...
Pénible à lire et plutôt historique 4 étoiles

A la dernière page, j'ai eu envie de m'écrier "ouf, j'y suis arrivée" car cela a été pénible de finir ce livre. J'ai eu envie de le refermer définitivement plusieurs fois. Les descriptions concernant l'exposition de Chicago elle-même sont trop présentes, c'est plus un documentaire qu'un thriller finalement. Le personnage de Holmes est quasi en second plan, c'est vraiment dommage. Par contre j'ai été très intéressée par l'histoire de la roue de Ferris.
La fin est aussi un peu difficile à comprendre, soudain Holmes est en prison mais j'ai dû relire certaines pages pour tenter de retrouver le fil de l'histoire.
Au final, un livre plutôt historique qui n'a pas tenu sa promesse de s'intéresser principalement à l'histoire du tueur en série de Chicago. Dommage!

Chris - Bruxelles - 51 ans - 12 juillet 2015


comment rendre ennuyeux un sujet intéressant. 1 étoiles

le pitch de ce livre m'attirait même s'il est vrai que je m'intéressais plus à l'histoire de Holmes qu'à celle de l'architecte. Et c'est là tout le problème: l'histoire du tueur est abordée sur de très courts chapitres alors que celle des travaux et du chantier s'étend sur de longues pages.
En plus je ne comprend pas pourquoi mettre ces deux vies qui n'ont rien à voir en parallèle. Mais je n'ai pas fini le livre alors peut-être qu'elles se croisent plus tard dans le bouquin.
Comme dans la critique principale je trouve que le style très journalistique et sur un grand nombre de pages ça devient très ennuyeux.
Il est très rare que je laisse tomber un livre, je suis plutôt du genre à m'acharner mais là je n'ai pas pu.

Soup34 - - 44 ans - 10 avril 2013