Le passage
de Justin Cronin

critiqué par Yoshiki, le 6 mai 2012
( - 33 ans)


La note:  étoiles
bien mais une longueur agaçante au milieu de l'histoire
je ne connaissais pas cet auteur mais la couverture qui était très attirante m'a donné envie de découvrir ce livre et bien j'ai énormément aimé, l'histoire se situe aux états unis et se passe en 2015 (et oui la fin du monde n'aura pas lieu en 2012 d'après cet auteur mais en 2015) avec une expérience réalisée sur douze condamnées à mort et sur une petite fille âgée de 6 ans.
Mais malheureusement l'expérience va tourner à la catastrophe et aura pour conséquence la destruction de notre monde. Un peu moins de 100 années plus tard une communauté de survivants a réchappé à la destruction et accueille dans ses murs la petite fille de 6 ans qui a participé à l’expérience en 2015 et chose étonnante elle n'a pratiquement pas vieilli, c'est un scénario déjà vu; mais les personnages sont tellement attachants qu'on accroche sans problème curieux de savoir s'ils vont s'en sortir, car malheureusement il va y avoir beaucoup de cadavres mais il y a une longueur très agaçante c'est quand l'auteur s'attarde sur l'organisation de la colonie qui aurait pu être écourtée à mon avis, mais à part ce passage là le reste du livre est très intéressant et rudement bien mené.
Livre-monde catastrophe 8 étoiles

Ils pouvaient le faire, alors ils l'ont fait, … et leur création leur a échappé. Telle pourrait être la leçon de ce livre qui pousse indirectement à réfléchir sur l'utilisation d'une découverte.

Ce long roman de 1260 pages est découpé en 11 parties inégales et d'une postface. Le style est fluide et les 74 chapitres se terminent souvent sur un suspense qui sera levé seulement quelques dizaines de pages plus tard, les différentes facettes de l'histoire s'alternant pour tenir le lecteur en haleine. Le livre est composé du récit du narrateur omniscient mais aussi, quoiqu'en très faible part, d'extraits du journal d'un des personnages. Ce dernier est présenté à une conférence 1003 ans après la catastrophe (diffusion non maîtrisée du virus) qui a conduit à la mise en quarantaine du nord de l'Amérique.

Le lecteur suit une douzaine de personnages principaux sur tout ou partie du roman. Leurs pérégrinations leur font rencontrer de multiples protagonistes qui les accompagneront plus ou moins longtemps. Ils ont bien sûr l'occasion d'exprimer toute la panoplie des émotions possibles.

IF-0315-4319

Isad - - - ans - 28 mars 2015


Vivement la suite ! 9 étoiles

Au fur et à mesure que je lisais ce bouquin j’ai pensé à d’autres titres qui auraient pu servir d’inspiration à l’auteur, d’abord à ce que je considère comme un incontournable du roman post-apocalyptique, Le Fléau de Stephen King, mais aussi à La Lignée de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan et même la saga Autre-Monde de Maxime Chattam ; mais je vous rassure malgré ces illustres possibles références Le Passage a aussi une identité propre. Une structure originale quand on sait que la première partie, qui occupe près du quart du roman, plante le décor avant d’en faire table rase et de repartir à zéro. Plutôt bien écrit la lecture reste fluide malgré quelques rares longueurs, il n’en reste pas moins qu’une fois embarqué on ne le lâche plus avant d’avoir le fin mot de l’histoire.
Les personnages sont attachants, notamment le petit groupe qui décide de percer le secret d’Amy et bien sûr la gamine elle même qui conserve, tout au long du récit, une aura mystérieuse (au départ on en arrive même à se demander si elle veut le bien de la Colonie ou au contraire sa destruction). Pour en finir avec les personnages (en dire plus risquerait de casser l’effet de surprise) on en croisera un paquet, plus ou moins éphémères, certains que l’on regrettera, d’autres non. L’intrigue est pleine de rebondissements avec quelques touches d’émotion, juste ce qu’il faut pour donner un peu d’espoir dans ce monde dévasté.

Amnezik - Noumea - 56 ans - 19 mai 2012