L'égyptologue
de Arthur Phillips

critiqué par Mandarine, le 23 août 2011
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Du dépaysement, des rebondissements, un style épistolaire ... Un bon moment de lecture
Ce roman ne m'a été conseillé par personne et c'est uniquement le titre qui m'a attiré et (un peu je l'avoue) la couverture ... Mais c'est un coup de coeur pour ce roman et cet auteur que je ne connaissais pas.

Au début de ce roman, vous avez deux histoires qui a priori se font front (je vous en dirais volontairement le moins possible afin de ne rien dévoiler) :
* Le Caire 1922 Un certain Ralph Trilipush part en quête d'un pharaon oublié "Atoum-hadou" (je vous laisse le plaisir ( !!) de savoir ce que cela veut dire en Français). Les fouilles sont rendues plus ou moins possibles grâce au soutien timide de son futur beau-père qui a misé assez gros sur le résultat escompté.
* Et Sydney 1960. Un détective du nom de Harold Ferrell venu tout droit du pays des kangourous est entraîné malgré lui dans une recherche quelque peu improbable d'un héritier perdu qui aurait peut-être existé (!).

Aucun lien entre les deux histoires ? Détrompez vous !! Au fur et à mesure des pages, des noms reviennent et s'entre-choquent : le puzzle se construit petit à petit. Je dois dire qu'il y a au début beaucoup de personnages et on s'y perd quelquefois. Cependant, le style épistolaire de ce roman permet de distiller l'information au compte-gouttes de manière ingénieuse (il me semble).
Ce moment de lecture n'est pas un "très" grand moment de lecture cependant, j'ai vraiment tourné les pages avec plaisir car je me suis prise au jeu. La fin est tout simplement atypique et je trouve que c'est rondement mené.
Voilà, une lecture de vacances idéale !!