Evidemment, McCullers nous a habitués dès le commencement à ses personnages paumés, troubles, marginaux, en un mot attachants. Depuis le coeur est un chasseur solitaire, elle semble brosser le même tableau d'une Amérique en recherche de repères. Mais là où elle commence dans la profondeur de l'humain, elle finit avec ce livre dans ce qu'il a de plus sombre, la lâcheté. Face aux autres, à ses proches, à la mort.
Vivien - - 42 ans - 17 mars 2009 |