critiqué par Ludmilla, le 19 août 2011 (Chaville - 69 ans)
La note:
A lire dans le métro :-)
J’ai découvert les éditions Transboréal et Baptiste Roux avec « La poésie du rail : Petite apologie du voyage en train » (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/19510). Ici le train est remplacé par le métro, et j’ai retrouvé le même plaisir de lecture, le même humour.
Comment introduire mieux ce livre que par ses premières lignes :
« Lecteur, toi qui as fait l’acquisition de cet ouvrage, attiré par le sujet ou la couverture, ne commets pas l’imprudence de le lire dans ta maison de campagne ou sur une île bretonne. Prends plutôt place à bord d’une rame en tête de ligne et laisse-toi conduire par le train et la lecture en levant la tête dans les interstations ou lors de l’arrêt en gare. Tu pourras ainsi accorder le voyage à ton activité pour accompagner ces quelques dizaines de pages à leur terminus …»
N’étant pas allée jusqu’à prendre le métro uniquement pour lire ce livre, ma lecture a été interrompue par quelques changements. ..
Lever le nez pour s’apercevoir que, pur hasard, la station est celle évoquée 2 lignes plus haut (Concorde en l’occurrence) ajoute un plaisir inédit à cette lecture d’un auteur amoureux du métro, ou plutôt des métros. Si le métro parisien occupe la plus grande place, de nombreux autres métros sont en effet évoqués au fil des pages.
Une courte lecture et, pour une fois, un souvenir agréable d’un trajet. Presque à vous donner envie de reprendre le métro…