Valse macabre
de Lincoln Child, Douglas Preston

critiqué par Poignant, le 15 août 2011
(Poitiers - 58 ans)


La note:  étoiles
Pendergast et le zombi
William Smithback, journaliste ami de Pendergast, est sauvagement assassiné dans son appartement de Manhattan. L’enquête menée par Vincent d’Agosta révèle vite que le meurtrier est sans doute un voisin, mort depuis plusieurs semaines. Les soupçons se dirigent rapidement vers une étrange communauté qui pratique des sacrifices d’animaux dans un quartier isolé, la Ville…
Je suis un fan de Pendergast, mais je dois avouer que ce nouvel épisode m’a déçu. Certes, on retrouve les personnages de Laura Hayward, l’inspectrice de police et de Nora Kelly, l’archéologue. Mais le scénario est mal ficelé : on a l’impression que les auteurs cherchent vainement à faire progresser leur roman et font du remplissage.
Bien sûr tout cela se lit facilement, et on ne pas dire que l’on s’ennuie, mais c’est tout de même d’un niveau très inférieur à ce auquel Preston et Child nous ont habitué.
Un épisode de Pendergast que l’on peut éviter.

Plus réaliste 9 étoiles

Ce roman est à mes yeux le meilleur de la série des "Pendergast" que j'ai lu jusqu'à présent ("La chambre des curiosités", "Le violon du Diable" et "Les croassements de la nuit").

Cela démarre vite et l'on est rapidement pris par cette histoire au scénario moins rocambolesque, et au final moins interminable et un peu plus concevable que d'habitude.
Aloysius Pendergast, le célèbre agent du FBI, reste lui aussi plus modeste et surtout plus réaliste. Le côté "parfait" et donc agaçant du personnage est moins mis en avant, et cela bonifie l'ensemble en lui donnant une dimension plus commune.

L'œuvre, servie par un excellent suspense, se tient du début à la fin et les révélations finales d'une logique implacable, ne laissent aucun doute quant aux rôles tenus par les sordides personnages de cette histoire.

Ayor - - 52 ans - 25 octobre 2012