La Guerre des Serpents, tome 3 : La Rage d'un roi démon
de Raymond Elias Feist

critiqué par Devilfox, le 15 août 2011
(Strasbourg - 35 ans)


La note:  étoiles
La guerre des serpent tome 3
J'ai bien aimé ce Tome de la série.
On continue de réfléchir sur la nature de toute chose, telle que le bien, le mal, les dieux, qui est derrière qui, etc ..

L'histoire devient de plus en plus compliquée, mais nous laisse largement le temps de la suivre, en bref, Feist approfondi tous ses personnages mais on arrive à suivre le rythme.

Un des meilleur tome de la saga même si personnellement, je le trouve légèrement en dessous de L'ascension d'un prince Marchand car on revient au classique de fantasy.

Bref je dirai que ça reste un bon livre dans la continuité de Feist à lire absolument.
La tactique de la terre brûlée 5 étoiles

Le royaume de Krondor s’apprête à être envahi par la gigantesque armée de la Reine Émeraude, qui à bord de sa flotte va débarquer sous les murailles de la ville. Rien ne semble pouvoir arrêter les mercenaires de la Reine, d’autant plus qu’une force encore plus obscure et dangereuse semble être à la manœuvre. Les élites du Royaumes chargent leurs officiers, dont Erik de la Lande Noire, d'appliquer la tactique de la terre brûlée pour affaiblir les armées ennemies.

Les voilà sur le sol du Royaume de Krondor, les redoutables soldats de la Reine Émeraude ! On avait espéré que nos vaillants défenseurs auraient réussi à neutraliser son armée avant son débarquement, mais hélas rien n’y a fait. De fait on souffre beaucoup pour ce Royaume de Krondor qu’on a appris à apprécier et à connaître au cours des deux premiers tomes de la série, car rien ne lui est épargné: pillage, massacre des civils, viols des femmes...

Les combats militaires et les horreurs de la guerre sont donc au cœur du volume, Erik démontrant une fois de plus sa vaillance et son intelligence stratégique. Dommage qu’il manque décidément un peu de souffle à l’écriture laborieuse de Raymond Feist ! Ce troisième opus, et la série en général, souffre aussi d’un manque de relief des forces incarnant le mal, dont la psychologie et les motivations, très mystiques, ne m’ont personnellement pas convaincu. En outre les longues digressions métaphysiques des magiciens sur la nature du mal et des Dieux, si elles ont sans doute leur place au vu de la logique de l'histoire, se révèlent quand même terriblement rébarbatives.

Fanou03 - * - 49 ans - 31 mai 2016