Si je meurs au combat
de Tim O'Brien

critiqué par Patman, le 12 août 2011
(Paris - 62 ans)


La note:  étoiles
If I die in combat zone, Box me up and ship me home...
"If I die in combat zone,
Box me up and ship me home
One, two, three, four
One two ! Three, four !"

Vous vous souvenez des films "Platoon" et "Full Metal Jacket" ? Cette chanson que beuglent les Marines qui partent se faire casser la gueule au Vietnam et (pour certains) se demandent bien pourquoi...
Tim O'Brien fait partie de ceux qui se demandent ce qu'ils sont venus faire dans ce merdier. 1969... Le soldat O'Brien a fait des études, il est politisé, plutôt pacifiste, mais quand il reçoit sa feuille d'incorporation, il hésite. Partir au Canada ? En Europe ? Mais il a peur de décevoir ses parents. Son père est un vétéran de la campagne du Pacifique. Et puis, au fin fond de l'Amérique profonde on a le sentiment patriotique très développé. Le soldat O'Brien part donc faire son année au Nam... et toute sa vie en sera changée.
Bon livre sur l'absurdité de la guerre, un de plus diront certains, bien sûr, le sujet n'est pas neuf. La particularité de ce "roman" est qu'il est hautement autobiographique. C'est le tout premier roman écrit par Tim O'Brien à son retour du Vietnam, il en a écrit beaucoup d'autres depuis, mais à ma connaissance c'est la première fois que celui ci est publié en France.
Un bon moment de lecture malgré la gravité du sujet.