Ikebukuro West Gate Park 3 - Rave d'une nuit d'été
de Ira Ishida

critiqué par Laurent63, le 2 août 2011
(AMBERT - 50 ans)


La note:  étoiles
Rave made in Japan
C'est avec beaucoup de plaisir de l'on retrouve les aventures de Makoto, notre jeune enquêteur amateur d'un quartier de Tokyo. Dans ce volume il n'y a qu'une histoire, Ikebukuro, son quartier, est envahi par une nouvelle drogue, le "snake bite" qui fait des ravages dans les raves. Cette drogue est exclusivement distribuée par un groupe qui sème la terreur et la mort. Notre enquêteur va se retrouver embauché par l'organisateur des raves qui veut détruire ce groupe. Bien sûr le chemin est plein d'embûches et Makoto n'a pas fini de s'investir.
On découvre dans ce roman une atmosphère, une ambiance très particulière. La jeunesse japonaise n'est pas différente des autres, elle aspire à un monde meilleur et fuit le nôtre en se plongeant dans la drogue et les raves party. L'intrigue du roman est comme dans les précédent tomes, menée avec beaucoup de légèreté et de finesse. Très agréable à lire, on est vite absorbé par le rythme de polar hors-norme.
On est pas obligé d'avoir lu les précédents ouvrages pour comprendre celui-ci, ce qui est assez agréable. C'est un bon livre qui permet de passer une bon moment, avec une enquête originale, et un voyage au pays du soleil levant. Avis aux amateurs...
For Ikebukuro 8 étoiles

Troisième tome d’IWGP, rave d’une nuit d’été ne m’a pas déçu, loin de là même. Tout ce qui fait le charme de cette série « policière » se retrouve dans ce volet, style percutant, vif, Ishida ne fait pas de chichis et nous plonge directement au cœur des histoires de ce quartier singulier de Tokyo qu’est Ikebukuro.
A la différence des deux tomes précédents une seule et unique histoire occupe notre lecture sur le thème des raves et des drogues de synthèse plongeant Makoto au cœur d’un univers qui lui était jusque là étranger.
Tout comme dans les tomes précédents j’ai particulièrement apprécié l’atmosphère de ce livre et la description de cet Edo, de cette jeunesse quelque peu désemparée, je pense particulièrement au personnage d’Eddy.
Bref le plaisir de retrouver Makoto est toujours là, on se laisse toujours aussi facilement embarquer dans ses histoires et ses enquêtes, j’en redemande !

Sundernono - Nice - 41 ans - 11 septembre 2012