Père des mensonges
de Brian Evenson

critiqué par Isad, le 30 juillet 2011
( - - ans)


La note:  étoiles
Fermer les yeux plutôt que d’attenter à l’image de l’institution !
L’auteur nous fait constater la « tentation » qui se déroule dans la tête d’un « malade ». Ce dernier détient un pouvoir d’autorité de ministre du culte, et s’adonne à des penchants réprouvés par la loi (pédophilie, meurtres, viol et inceste). Il est persuadé que, comme ses supérieurs l’ont choisi pour ses qualité morales, c’est qu’il a la confiance de dieu et que ce qu’il fait est bien !

Le ton est distancié, presque chirurgical, récit neutre qui relate les faits (d’où une certaine distanciation). Il y a aussi les lettres indignées du psychanalyste qui le suit à ses supérieurs religieux qui veulent accéder à ses dossiers et « couvrir » l’affaire.

Le tout donne une impression assez glaciale de profonde injustice.
IF-0711-3761