Jamais sans ma fille
de Betty Mahmoody

critiqué par Bridget Jones, le 14 juin 2002
(Saint-Maur - 42 ans)


La note:  étoiles
le livre qui changera votre vie...
Betty avait tout pour être heureuse (un époux attentionné et une adorable petite fille de quatre ans) jusqu'au jour où son mari veut la présenter à sa famille en Iran. Ce qui ne devait être qu'un séjour de quinze jours va se prolonger en une lutte que devra mener Betty pour récupérer sa fille et quitter ce pays.

C'est un livre coup de poing. On partage le calvaire de cette jeune mère qui ne lâchera jamais, c'est un véritable combat qu'elle mènera et un belle leçon d'amour qu'elle nous donne. Ce récit ne peut que rester gravé dans nos mémoires et soulever une véritable réflexion. Une histoire à lire absolument au moins une fois dans sa vie. NE Passez pas à côté!!!
A lire absolument 10 étoiles

Je pense qu'il est très difficile de trouver une critique qui serait à la hauteur de ce livre car il m'a tout simplement et réellement chamboulée. Je connaissais très peu les réalités de l'Iran, ainsi que la religion musulmane et maintenant j'ai un tout autre regard sur les droits de la femme, la maltraitance des hommes envers ces femmes qui ne peuvent pas toujours sortir de cet enfer mais aussi les difficultés qui existent pour sortir d'un pays étranger où la femme n'est considérée que comme un meuble. Le début du livre m'a choquée et j'avais du mal à poursuivre la lecture sans avoir envie de me révolter contre cette violence et ce machisme. Je le conseille absolument, je pense que tout le monde devrait avoir lu cette histoire magnifique entre une mère et sa fille, mais cette histoire montre également des réalités que nous n'imaginons pas forcément, d'autant plus que cette histoire est vraie.
Betty Mahmoody, une femme en qui j'ai, maintenant, énormément de respect.

LeaPrepaOrtho - Paris - 28 ans - 17 mars 2015


Du puissant amour maternel 10 étoiles

J'avoue avoir été surprise voire choquée des critiques faites sur ce roman. J'ai du mal à comprendre un tel débordement de colère et une telle interprétation du livre. Les critiques y sont profondément sociales voir même politiques alors que ce n'est pas ce qui est ressorti de ma lecture.
Tout est dans le titre! Si le livre s’appelait "Jamais en Iran" oui les critiques pourraient être fondées mais ce n'est pas le message qu'a voulu faire passer l'auteur.
Je n'ai pas trouvé Betty pleine de haine et de xénophobie. Elle clame à plusieurs reprises que tous les Iraniens ne sont pas comme son mari et que bon nombre l'ont soutenue et aidée. Elle n'est jamais aveuglée et ne fait pas d'amalgame. Elle décrit une société et des coutumes qui ne lui plaisent pas et c'est bien son droit. Vous trouverez certes des termes péjoratifs mais jamais sectaires. Le mode de vie du pays est trop différent de ce qu'elle connait, elle ne l'apprécie pas et alors? Ce serait le cas de bon nombre d'entre nous.
C'est de soi, de son couple et de sa fille qu'elle parle dans ce roman. J'ai adoré ce témoignage qui m'a profondément bouleversée. C'est un livre très intime, une histoire personnelle dans laquelle il ne faut pas voir quelque chose de social.
Que feriez-vous si l'homme que vous avez aimé, que vous avez choisi et épousé, auquel vous avez donné un enfant, un homme tendre et proche se transformait en monstre? C'est cela qui m'a touchée et qu'il faut voir. Le comportement de son mari est abject et surtout absurde, schizophrénique.
L'amour qu'elle porte à sa fille? voila bien l'enjeu du livre! Comme toute mère, elle ne peut se résoudre à laisser sa fille, à vivre sans elle. Son histoire et son comportement démontrent un réel courage et montrent, si besoin est, que l'amour d'une mère est d'une puissance rare... A en déplacer des montagnes ce qui est le cas de le dire! J'ai couru mais véritablement couru et espéré avec Betty dans les dernières pages!
Un très beau livre qui ne mérite pas que sa section soit entachée de critiques si détournées.

Junos2005 - - 34 ans - 16 décembre 2013


Islamisme fanatisme et totalitaire 10 étoiles

Je viens de terminer ce bouquin qui m'avait pris environ une semaine à lire. Je trouve épouvantable qu'un homme, si doux à l'apparence, devienne un monstre islamique, fanatique religieux et totalitaire, et oblige sa femme et sa fille à s'incliner devant le Coran. J'ai toujours été révolté devant toutes formes de religions, mais ce livre me donne raison d'être ce révolté. D'ailleurs, même si cette histoire m'a glacé le sang, j'ai trouvé qu'elle était bien écrite, et nous porte à réfléchir.

Windigo - Amos - 42 ans - 12 mai 2013


J'adore... 10 étoiles

... les Iraniens qui se permettent d'émettre un jugement sur le livre et sur la vie de l'Iran de l'époque quand ils vivent confortablement en pays occidental... C'est vrai que quand on est à Bruxelles on peut se permettre de porter un jugement sur la vie de Betty et ce qu'elle a vécu...
Que le livre, co-écrit, soit parfois subjectif, c'est possible.
Mais que ce soit un tissu d'annerie juste parce que rédigé par une américaine... et on parle de racisme...
Retournez donc vivre dans votre beau pays si vous le souhaitez et s'il est si accueillant et tolérant!

Sophrone - - 41 ans - 20 juillet 2011


L'enfer iranien vécu par une américaine 10 étoiles

Ce livre a fait l’objet d’un énorme tapage médiatique à sa sortie et malgré cela, je ne l’avais pas encore lu. Oserais-je affirmer que toutes les femmes devraient le lire et en particulier celles qui songent à unir leur vie à quelqu’un appartenant à une nationalité et une religion différentes des leurs. Je sais que tout le monde ne sera pas d’accord avec cette mise en garde mais comment penser autrement après avoir lu ce livre qui raconte l’histoire d’une américaine ayant épousé un « gentil » médecin d’origine iranienne américanisé depuis vingt-cinq ans et qui, lors de la chute du régime du Shah, redevient l’Iranien qu’il n’a jamais cessé d’être et sombre dans un nationalisme exacerbé en déblatérant contre les USA qui l’ont pourtant extrêmement bien accueilli et aidé à s’établir une belle carrière fort lucrative.

La question que je me posais était à savoir pourquoi Betty a accepté de faire ce voyage et ainsi se mettre à la merci de ce « fou » dangereux ? Elle ne l’explique pas au début mais seulement vers la toute fin du récit. Elle raconte aussi les signes avant-coureurs qui lui ont révélé la vraie personnalité de son mari. D’ailleurs, elle exposait leurs premières années de mariage et j’en avais les frissons dans le dos. Un homme trop gentil, qui comble sa femme de cadeau quotidiennement et l’adule cache souvent une personnalité fanatique et possessive. Betty s’est mise à douter peu à peu et même à songer sérieusement au divorce. Cependant, désireuse de sauver ce deuxième mariage, elle ne passe pas à l’acte afin d’éviter à ses enfants une autre séparation traumatisante.

La vie en Iran de Betty est un vrai cauchemar. Elle doit supporter la saleté répugnante des Iraniens, leur fanatisme religieux, les longues queues afin de se procurer de la nourriture, les arrestations de la police des mœurs pour des raisons aussi insignifiantes qu’un bas qui découvre un genou ou une touffe de cheveux qui dépasse de son voile. Elle sera battue, enfermée, menacée de mort et afin d’amadouer son « mari », elle fait semblant d’être soumise mais jamais au fond de son cœur, elle ne renoncera à son projet de retourner au USA avec sa famille.

Le gros dilemme de ce couple est le fait que Betty souhaite voir sa fille et son mari vivre comme des Américains à part entière alors que lui désire une femme et une fille entièrement iraniennes et soumises aux lois du Coran. Deux désirs irréconciliables qui mèneront Betty sur le chemin de l’exil. Un livre absolument captivant que je n’arrivais pas à laisser pour bien longtemps et que je reprenais à la moindre occasion tellement je voulais savoir comment cette femme intelligente et courageuse échapperait à son tourmenteur. Les cinquante dernières pages sont tout simplement hallucinantes ! Lisez-le mais attention… réservez-vous du temps car une fois plongés dans cette incroyable histoire, tout le reste deviendra secondaire et vous serez rivés à votre lecture et au récit de cette femme sympathique et d’une force morale hors du commun malgré son manque d’objectivité évident envers l’Iran mais comment la juger après tout ce qu’elle a enduré ?

Dirlandaise - Québec - 69 ans - 27 mars 2011


un grand moment dans ma vie 10 étoiles

Je l'ai lu à l'age de 14, 15 ans, je crois que c'est le premier gros roman que je n'ai pas pu lâcher durant tout un week-end. J'en garde un tel souvenir, que je pense que je vais le relire prochainement

Laure 11 - - 50 ans - 15 septembre 2010


où est la vérité 2 étoiles

Je suis retombée par hasard sur le livre « jamais sans ma fille » de Betty Mamoudy, la première fois que je l’ai lu j’avais 12 ans et même à cet âge le ton virulent anti-iranien m’avait gêné. J’ai fait quelques recherches sur le Net pour connaître la vérité et j’ai également regardé le reportage « sans ma fille » qui donne un droit de réponse au père. J’avoue que cette histoire continue de m’intriguer, qui dit la vérité ?

C’est l’histoire d’un couple qui se dispute la garde de leur enfant, une petite fille, une petite victime, c’est une histoire banale sauf que les parents sont de deux mondes différents. On ne saura jamais la vérité sur cette histoire deux témoignages et deux versions se confrontent :

Tout d’abord le témoignage d’une américaine blanche type qui a du mal à voir le monde autrement qu’avec ses yeux d’américaine. De plus Betty est une femme en colère et pleine de ressentiments envers un mari violent qui a voulu lui voler sa fille (ce qui est légitime) mais également contre un pays tout entier. On ne peut s’empêcher de remarquer que tout est prétexte à la critique de ce pays. L’Iran est il vraiment ce pays arriéré, violent et sale ?
Betty simple secrétaire sera aidée (voire plus) dans l’écriture de son livre par un écrivain reconnu mais controversé William Hoffer.

D’un autre côté le Témoignage du Dr Mamoudy dans un reportage diffusé sur Arte « sans ma fille ». Le témoignage d’un père privé de sa fille. Avec différents interview d’iraniens, on a du mal à croire en la partialité des intervenants, amis de Moody ou membres de sa propre famille. Le témoignage de l’amie de Betty (une américaine mariée à un iranien) n’est pas plus crédible, on connaît hélas le problème de la condition féminine en Iran et au-delà de ça la condition des femmes battues.

Les deux parents ne sont ni noirs ni blancs et ne nous ont pas tout dit. La vérité est peut être un mélange des deux, moi voila comment je la vois : Betty cède à son mari et accepte d’aller vivre en Iran sans savoir à quoi elle s’engageait, arrivée en Iran elle n’arrive pas à s’adapter à cette culture et à ce pays si différent et souhaite repartir, Moody conforté dans son rôle de chef de famille par les lois et la société iranienne refuse. Betty demande de l’aide à l’ambassade américaine qui n’accepte qu’officieusement.

On peut considérer que ce livre est un pamphlet contre le monde musulman et contre l’Iran en particulier Mais loin de l’anti-islamisme primaire ce livre soulève un problème important celui des droits de la femme.

Un pays où le mari à tout pouvoir et où la femme n’a pratiquement aucun droit est un pays dangereux car il peut transformer n’importe quel homme en un tyran pour sa famille.

Dans un monde où une mère n’a aucun droit sur ses enfants il y a un grave Problème.

MargueriteJames - - 43 ans - 4 janvier 2009


Manque d'objectivité.. 7 étoiles

J'ai lu ce livre à une période de ma vie où la guerre contre les fanatiques musulmans battait son plein. Élevée dans une famille qui ne porte pas vraiment L'islam dans son coeur j'avoue que ce livre de Betty Mahmoody a renforcé ma haine contre ces gens qui ne savent pas se faire apprécier des occidentaux.. Mais avec du recul et après avoir partagé la vie d'un musulman pendant un an ma perception a beaucoup évolué.

J'ai lu les trois livres de Betty Mahmoody et après mûre réflexion c'est évident qu'elle ressentait le besoin vital de partager son expérience et de dénoncer la tyrannie de certains musulmans.

Je dis bien certains musulmans car ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier!! Ce livre vous laisse un goût amer à la bouche. Une envie de critiquer les musulmans et de se dresser contre leur idéologie. Mais c'est un livre à lire en gardant un esprit critique et toute son objectivité..

A Darius c'est bien de défendre ces convictions je trouve que vous êtes bien le seul à avoir gardé la tête froide en lisant ce livre. Mais il faut bien avouer que tout ce qu'elle a vécu et ce par quoi elle est passée vous est totalement inconnu..
Vous avez beau parler de la théorie que les "vers" sont bons pour la santé mais vous ne les mangerez quand même pas.. sauf si vous en trouvez par pur hasard dans des pâtes!!
J'admire votre lucidité et votre acharnement à défendre ce en quoi vous croyez!!
Après tout ne dit-on pas que " to err is human!!"

Ancie - - 36 ans - 25 juin 2006


Réponse à St Jean Batiste 5 étoiles

Ce livre parle d'une partie du monde musulman.
La phrase:" tous les hommes naissent égaux en droit et en dignité" s'applique à tout le monde aux hommes et aux femmes.
Les sociétés évoluent, les droits s'imposent. Peut-être qu'il y a 50 ans les femmes ne possédaient aucun droit mais aujourd'hui il y a des femmes qui luttent pour leurs droits.
Il ne faut surtout pas faire de généralisation. Il ne faut pas croire que tous hommes sont des "machos".

Rachida - Porto-Vecchio - 36 ans - 8 avril 2006


Incroyable ! 8 étoiles

Cela fait quelques années que j'ai lu ce livre. je l'avais trouvé incroyable ! A mon avis, c'est toujours d'actualité.

Norway - Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes ! - 49 ans - 24 juillet 2005


Objectivité SVP 7 étoiles

En lisant les critiques, je vois que certaines sont teintées par des préjugés ou des valeurs personnelles. Lorsque l'on lit ce type de livre (autobiographique) on doit garder en tête que l'auteur se laisse parfois emporter par la rancune et le ressentiment. Plusieurs personnes comprennent que les comportements des musulmans sont culturels, et non pas barbares. C'est intégré à un très jeune âge. Lorsque l'on n'est pas habitué à ça, cela peut paraître très déconcertant. Ce que Betty présente dans son livre c'est la réalité d'une famille extrémiste fondamentaliste. Ce qui n'inclut pas toute la population iranienne. Si tout le monde était pareil elle n'aurait jamais trouvé personne pour l'aider à sortir du pays. Après avoir été violentée par mon ex conjoint qui n'est pas arabe ni musulman en passant je peux sentir un peu ce qu'elle a senti. Quand une personne met en péril notre intégrité on sent qu'on perd l'objectivité. Son livre a également été écrit peu de temps après son retour au Etats Unis ce qui a peut-être influencé le ton qu'elle a donné à son livre. Moody était dans un sens une victime aussi, car il agissait en pensant qu'il faisait bien. L'autorité familiale est sacrée en Iran. Ce n'est pas une mauvaise chose, or dans la vie, n'importe quoi qui est mené à l'extrême peut être nuisible.

Femme objective - - 43 ans - 4 juillet 2005


No comment..... 5 étoiles

'L'islamisme est sans doute une grande religion'(citation d'une phrase de la critique de Saintjean baptiste)!!!!!!!
Monsieur saint jean baptiste, renseignez-vous avant d'émettre des critiques: ce n'est pas l'islamisme qui est une religion(pour votre information, l'islamisme est la branche intégriste de l'Islam.....), mais l'islam....
Quant à Betty Mahmoody, je pense que la plupart des faits relatés dans son livre sont réels, et qu'elle a vraiment subi des sévices, mais que l'exposition médiatique à laquelle son histoire a été exposée l'a vraiment décrédibilisée.A la longue, ce n'est plus de la souffrance, mais du misérabilisme.Dommage....

Giny - Casablanca - 36 ans - 6 mai 2005


Un livre poignant bien que manichéen 8 étoiles

Ce livre est beau, par les souffrances qu'il exprime, et par l'espoir sans cesse présent.
Il est certes un peu trop manichéen, ce qui m'a un peu gêné, puis je me suis ravisé en me disant qu'arriver à cette extrémité conduit à ce genre de pensées un peu extrêmes et m'apparaît révélateur d'un état d'esprit. Cela montre aussi la naïveté des Occidentales dans ce genre de situations, dont l'auteur a été victime et dont font part les femmes qu'elle rencontre.
La morale est qu'il faut réfléchir plutôt deux fois qu'une avant de s'engager, ce qui est évidemment plus facile qu'à faire.
C'est un drame bouleversant qui finit bien, mouvementé et beau.

Veneziano - Paris - 46 ans - 4 mai 2005


bouleversant 10 étoiles

ce livre est comment dire dur. il est dur de croire que ce genre de choses se passe... horrible.

Mukhlah - - 40 ans - 19 mars 2005


Polémique 4 étoiles

Personne n'a-t-il vu le documentaire diffusé sur Arte, portrait de Bozorg Mahmoody, l'ex-mari de Betty Mahmoody, réalisé en 2002 ? Portrait donc d'un homme qui avait été présenté comme un bourreau conjugal, obscurantiste et violent, héros honni de "Jamais sans ma fille", film et livre. Près de vingt ans après la fuite de son ex épouse et de leur fille Mahtob, cet homme n'a jamais revu celle-ci et donc ce documentaire est comme un message qu'adresse cet homme pour revoir son enfant unique. Peine perdue, ses tentatives demeureront immanquablement vaines !
C'est un film finlandais très touchant, pas une contre-enquête sur les allégations de Betty Mahmoody, mais le témoignage d'un père qui tente de retrouver la trace d'une fille aimée. Et donc ce documentaire très intelligent amène toutefois à remettre en question les propos rapportés dans le livre, puis dans le film. Tout ne semble pas totalement véridique, l'équipe de journalistes finlandais est allée aux Etats-Unis pour interroger les protagonistes de l'affaire. Le juge, l'éditeur, les universitaires, etc. Et insisideusement de conclure que Betty Mahmoody incarnait idéalement la détestation du "barbare" iranien. Tous pensent avoir été les partisans du bien contre le mal. Bozorg Mahmoody est coupable ! Qu'importe qu'il soit un médecin dévoué et apprécié, qu'il ait été spolié de tous ses biens en Amérique, etc. Une sanction la plus juste pour tous les détracteurs yankees. En Amérique, Betty est devenue une star dont personne n'oserait contredire la version qu'elle a proposée de son histoire avec la complicité du scénariste de "Midnight Express". Finalement, le docteur Mahmoody a été victime de la géopolitique et subit l'opprobe planétaire et la séparation d'avec son seul enfant.
Sans doute n'a-t-il pas été un mari parfait, toutefois ce document très poignant et passionnant rétablit la balance. Il mêle avec beaucoup de finesse histoire familiale et histoire politique. Un homme tente avec l'énergie du désespoir de renouer avec sa fille. Mais l'Iran appartient, selon l'administration Bush, à l'"axe du mal". Alors, quel poids la parole et le droit d'un père dans un pays qui se croit en croisade contre la mal ?
C'est bon de savoir TOUTE la vérité sur "Jamais sans ma fille" !

Clarabel - - 48 ans - 22 février 2005


Monsieur Darius vous répond 1 étoiles

Je monte au créneau après avoir lu la critique éclair de Floor qui s'en prend à "Monsieur" Darius.

Monsieur Darius est mon fils et je suis sa mère. Son papa est Iranien et je sais de quoi je parle lorsque je remets en question le livre soi-disant rédigé par Betty Mahmoody , livre qui a été rédigé par un nègre du nom de Billy Hayes, le même qui a rédigé "Midnight express" un plaidoyer anti-turc, sur commande expresse de la CIA.

Vous savez, les Américains ont toujours besoin de détester quelqu'un, cela leur permet d'occulter tout ce qui va mal chez eux.
Avant hier, c'était les Turcs, hier, les Iraniens, aujourd'hui les Irakiens. Et demain ? Méfiez-vous, cela pourrait être vous !

Je reviens à ce livre rédigé par ce nègre : Betty Mahmoody, revient justement d'Iran et s'est disputée avec son mari. Elle reçoit tous les honneurs de la CIA, car cette femme tombait à pic pour que le monde entier haïsse les Iraniens qui venaient de prendre en otage quelques diplomates américains lors de la révolution islamique.

Betty Mahmoody, obscure secrétaire sans talent, qui n'a jamais rédigé une ligne, s'est vu propulsée au rang de "doctor honoris causa" d'une prestigieuse université américaine...
Sa fille est devenue médecin, tout comme son père l'était avec ordre de la CIA de ne jamais revoir son père sous peine de représailles. Le seul étudiant qui a tenté de les mettre en contact a eu des ennuis avec la justice américaine. Les biens de Mr Mahmoody ont été confisqués illégalement par cette même justice....
Et je pourrais continuer sur toutes les illégalités commises..

Bref, nous ne parlons pas ici de littérature, mais d'une histoire de fiction plutôt bien ficelée, rédigée par Billy Hayes, à la solde de la CIA pour faire pleurer dans les chaumières et plus insidieusement jeter l'opprobre sur un pays entier qui a voulu résister, maladroitement j'en conviens, aux pressions américaines pour s'approprier ses énormes réserves de pétrole.

Darius2 - - 66 ans - 6 novembre 2004


Critique littéraire ou plaidoyer pour Betty Mahmoody ? 5 étoiles

J'avais lu ce livre à l'âge de 13 ans à peu près. Il ne m'a marqué ni en bien ni en mal. Bien qu'intéressée par l'histoire, elle est loin de m'avoir bouleversé. Avec le recul, je pense que c'est parce que le style devait être trop agressif à mon goût, dans l'impartialité (j'espère que je suis à peu près claire).
D'ailleurs, j'aime en général peu les témoignages vécus pour cette raison : il n'y a pas assez de recul, de réflexion, d'objectivité pour donner un texte intéressant.

C'est aussi ce qui m'a marqué dans les critiques élogieuses de ce livre. Il ne s'agit pas en fait de critiques littéraires, mais des éloges du courage de Betty Mahmoody (que je ne nie pas...).
C'est dommage sur un site de critique littéraire.

Fabienne - - 45 ans - 5 novembre 2004


ce qu'il ne faut pas entendre 8 étoiles

J'ai comme beaucoup d'entre vous lu ce livre étant adolescente. je pense que l'auteur a effectivement eu beaucoup de courage pour ne pas choisir la solution de facilité et s'habituer à la nouvelle vie qui lui avait été imposée, à plus forte raison ayant trouvé, vers la fin, un "équilibre relatif" .
je passe maintenant aux commentaires déplacés de mr Darius, qui datent de 2002, mais me font quand même bouillir. les détails de cette histoire paraissent-ils réellement inventés pour combler les lecteurs dans leur goût pour le sensationnel ? cette femme a-t-elle eu besoin de rajouter des coups, des humiliations, des privations, et j'en passe, pour aiguiser l'appétit du lecteur ?? quel mépris pour le vécu de Betty ! de la part d'un homme dont le seul argument consiste à remettre en question la véracité de l'histoire des "charançons dans le riz", excusez le ridicule , mais monsieur est apparemment bien placé pour émettre une critique vu son vécu, lui qui se fait "envoyer du riz iranien" jusqu'en BELGIQUE , si j'ai bien tout compris....
monsieur, si l'anti islamisme primaire existe encore, c'est bien parce que des aficionados et inconditionnels de cette culture comme vous l'êtes, se permettent de juger et de prendre à la légère des expériences dramatiques comme celles de Betty en avançant le fait qu'elle était Americaine pour tenter de faire valoir votre point de vue !
le moins qu'on puisse dire est que vous ressemblez beaucoup aux Iraniens décrits dans ce livre... à bon entendeur....

Floor.A - - 44 ans - 4 novembre 2004


Un témoignage important 8 étoiles

Une femme du monde libre se retrouve du jour au lendemain transplantée dans un monde qui lui est imposé et dont elle ne veut pas. Avec un mari dont elle ne veut plus. Cet homme avait joué la comédie pour la séduire et se révèle aujourd'hui tel qu'il est : un intégriste musulman dans un régime où l'homme considère sa femme comme du bétail.
L'islamisme est sans doute une grande religion. Mais les intégristes en ont tiré une loi (la charia), particulièrement injustes pour les femmes.
Nous disons : "tous les hommes naissent égaux en droit et en dignité". D'accord, disent les intégristes musulmans : tous les hommes …à l'exception des femmes !
Le personnage du livre refuse de se soumettre à la loi du plus fort. Elle veut choisir sa vie pour elle et pour sa fille : dans le monde libre la femme n'est pas un sous produit de l'humanité !
Son témoignage est très important.
Pendant tout le XXème siècle – et hélas ! ce n'est pas fini ! – des humains se sont retrouvés écrasés par des régimes totalitaires. Certains ont refusé de se soumettre, ils ont résisté. Avec ou sans espoir d'en échapper, ils ont au moins sauvé leur dignité d'homme ! Leur témoignage est toujours un hommage à la grandeur de l'homme.

Saint Jean-Baptiste - Ottignies - 88 ans - 22 février 2004


un livre émouvant 9 étoiles

Sur ce livre ,il y a des gens pour ou contre , pour trancher il faut tout d'abord admettre que ce livre donne une vraie leçon sur le courage. Ce qu'une mère pour sa fille , Betty nous a montré avec force et une grande détermination l'endurance d'une mère peut fournir pour sa fille ...
Quoi de plus normal pour nous , mais seulement il faut voir que dans cette situation , nombreuses auraient été celles qui seraient parties promettant de revenir ....
Pour conclure je dirais à ceux qui pensent que Betty était consciente des risques qu'elle prenait en épousant un iranien ; que l'on n'est jamais à l'abri de la maladie de l'amour.

Krystale - - 37 ans - 20 février 2004


après réflexion... 2 étoiles

J'ai lu ce livre il y a une dizaine d'années et je l'avais dévoré, révoltée par ce que subissait cette femme et admirative devant son courage et ses efforts pour "sauver" son enfant. Puis, j'ai réfléchi : je n'aime pas les visions manichéennes qui me semblent toujours fausses. J'ai par ailleurs appris que l'auteur avait volontairement noirci le tableau pour susciter des sentiments de compassion pour elle, d'admiration pour les Américains et de haine pour les Iraniens. Ce qui me révolte aujourd'hui, c'est d'entendre des jeunes filles dire qu'"elles y réfléchir[ont] à 2 fois avant d'épouser un Musulman". Il est dommage de se fermer à une culture à partir d'un témoignage déformé, regrettable également de croire que les Etats-Unis sont un pays de libertés et de justice comme les médias tendent trop souvent à nous le faire croire. S'y rendre peut être profitable mais on ne voit pas forcément toutes les réalités en étant touriste, tout dépend de la destination où l'on se rend et des gens que l'on rencontre. Avant de prendre position, il faut se renseigner et lire des ouvrages de fond sur les questions en jeu, savoir que les Musulmans sont très nombreux, qu'il existe différents courants et que les intégristes, s'ils sont les plus visibles, ne sont pas majoritaires. D'ailleurs tous les Musulmans n'ont pas la même origine, mais sont issus de cultures très différentes (Arabes, bien sûr, mais aussi Berbères, noirs Africains, Indiens...) et il est fort intéressant de lire l'histoire de tous ces peuples pour comprendre ce qui les unit ou les sépare. Surtout ne pas confondre récit plus ou moins autobiographique et réalité historique !

Anonyme - - - ans - 1 novembre 2002


Un livre génial 10 étoiles

Ce livre est vraiment très bien, il nous donne des informations sur les lois musulmanes et donne à réfléchir à deux fois d'épouser un musulman, et on ressent vraiment ce qu'elle vit partagés entre l'horreur et le dégoût, les différentes tentatives du père pour séparer la mère de la fille et enfin l'évasion tant attendue mais si dure. Dans ce livre il y a vraiment de tout (action, émotion, information...), je le conseille à tous.

Anonyme - - - ans - 31 juillet 2002


l'anti-islamisme primaire a encore frappé ! 1 étoiles

Grâce à Joanna, on voit que l'anti-islamisme primaire a encore de beaux jours devant lui.
Y a pas à dire, la propagande nord-américaine poursuit sa lobotomisation des cerveaux auprès du petit peuple.
Y a plus de guerre froide, les ennemis d'hier se sont réconciliés, alors il faut bien trouver un coupable de tous les maux de la terre... Et pendant ce temps, le bon peuple ne se préoccupe plus de ce qui va mal chez lui. Avant de prendre pour argent comptant ce que racontent les Amerloques, faudrait d'abord s'informer.. Bien sûr, il est mille fois plus facile, et surtout moins fatigant pour le cerveau d'avaliser tout ce qu'on vous matraque à grand renfort de formules toutes faites. Si je peux me permettre un petit conseil, allez lire l'ouvrage d'Anne Morelli sur la manipulation de l'information... bien que je craigne qu'un tel ouvrage ne soit pas à la portée des dilettantes qui se contentent de "jamais sans ma fille" pour tout bagage politique.

Darius - Bruxelles - - ans - 30 juillet 2002


Ouh là! 5 étoiles

Je pense après toutes les critiques ayant fusé sur ce roman qu'il y a souvent un problème de cloisonnement des opinions sur ce genre de sujets "forts". Faut-il jeter le bébé avec l'eau du bain, quel que soit le côté où l'on se positionne? Non, je ne pense pas... C'est certain, Betty Mahmoody a vécu une situation des plus atroces et s'en est sortie avec beaucoup de courage mais je pense que, lorsqu'on épouse un islamique, il faut savoir à quoi l'on s'expose et ne pas s'étonner de ces dures conditions. Les "règles de vie" du Coran ne sont plus un mystère et la soumission de la femme ne se retrouve pas seulement dans les familles d'extrémistes... Oui, cette histoire est un drame, mais c'est aussi celui de milliers d'autres femmes, moins médiatisé, hélas. Le témoignage de Betty Mahmoody a certainement conforté l'Amérique dans son image au détriment des Musulmans mais il a le mérite d'avoir ouvert certains yeux sur la souffrance humaine dans un de ces plus flagrants exemples. Rosenblum a raison en disant que la vision de l'auteur ne pouvait qu'être influencée par son vécu. De même, je pense que Darius a une vision personnelle positive de ce pays qui l'amène à en défendre les moeurs et coutumes. C'est plus que légitime. Quant à Joanna, je pense que personne jusque maintenant ne s'était montré "grande gueule" comme tu dis si bien... Un avis est toujours défendable, même si tu ne l'acceptes pas.

Bluewitch - Charleroi - 45 ans - 29 juillet 2002


je n'en reviens pas 10 étoiles

Je viens de terminer "jamais sans ma fille",et ce livre m'a tout simplement bouleversée. Comment pouvez-vous casser ainsi du sucre sur le dos de cette pauvre femme, qui a tout simplement oublié son rôle de femme et d'américaine pour être celui d'une MERE qui veut à tout prix donner sa vie pour sauver son enfant. Je trouve révoltant que vous vous consacriez plus à cette histoire d'asticots dans le riz plutôt qu'au fait qu'elle a été détenue, battue... Je viens de passer quelque mois chez les américains. Evidemment, il n'y a pas que des bons côtés là-bas, mais ouvrez les yeux et regardez autour de vous, cette FRANCE qui possède, évidement, beaucoup de défauts. Je plains de tout mon coeur cette pauvre femme qui, hélas, n'est vraiment pas la seule à être détenue dans un tel pays où le chien a plus de liberté que la femme. Et à notre époque, alors que vous, lecteurs et lectrices, vous qui êtes libres de sortir, de téléphoner, et de naviguer sur Internet, vous n'êtes attirés que par des histoires de vers!!! Quelques lignes dans ce roman poignant, lumière d'une réalité bien sombre que vivent à notre époque encore bien des femmes, américaines, ou... francaises. Betty n'a pas à avoir de la compassion pour cette famille qui l'a traitée pire qu'un chien, et encore moins pour son mari et cette religion d'hommes. Et tout mon coeur, je lui dis que je l'admire et elle, son courage, et son amour pour sa fille qui lui a fait déplacer des montagnes. J'aurais bien aimé vous y voir, vous tous, qui avez la langue si bien pendue pour critiquer cette histoire, voir comment vous, vous vous seriez comportés avec vos "grandes gueules"

Joanna - Anglet - 37 ans - 29 juillet 2002


A Darius, Lolita et tous les autres 5 étoiles

Darius, toi qui est mère de deux adorables (je suppose) bambins, j'ai beaucoup de mal à croire que tu ne comprennes pas Betty Mahmoody. Pour reprendre les propos de Maya, peut-on l'obliger à aimer ses propres bourreaux? Bien sûr l'esprit humain fait des amalgames et malheureusement, alors qu'elle aurait dû détester l'homme responsable de son malheur, elle s'est mise à haïr et à "cracher son venin" sur le peuple dont son mari est issu. Personnellement, je trouve cela tout à fait légitime. Et, bien que je ne sois pas du tout une fan des américains, sa réaction n'a rien à voir avec sa nationalité ni son éducation. Il s'agit tout simplement d'une réaction de mère, de parent.
Je ne pense pas non plus qu'il faille voir là des propos racistes. Si son mari avait été italien, elle aurait certainement détesté tous les italiens et dépeint l'Italie comme sèche, inhospitalière et trop axée sur la religion catholique. Quand on est en colère, quand on souffre, on voit les choses de manière complètement tronquée. Nous ne sommes que des êtres humains. De là aussi, une petite réflexion: si les choses s'étaient déroulées comme prévu, si donc elle était restée 15 jours en Iran, aurait-elle, dans ses discours ou dans ses écrits décrit ce si beau pays d'une manière aussi négative? N'aurait-elle pas plutôt ri de cette anecdote du "riz aux vers"?
Lolita, je suis plutôt de ton avis mais toi aussi tu vas trop loin. Je rejoins Darius qui te dit d'aller faire un tour aux USA pour te rendre compte que l'exemple démocratique de notre petite planète n'est pas si beau si l'on creuse un peu… Je crois que tu réaliseras aisément toute seule que ce que l'on sait via les médias n'est que la partie visible de l'iceberg…
Ce livre, je l'ai trouvé plutôt plat et sans réel style, le fond est intéressant puisque l'histoire est vraie mais la forme n'y est pas. C'est assez souvent le cas des livres de type témoignage. Le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable malgré l'excellente Sally Field (elle pleure très bien!) dans le rôle principal!

Rosenblum Petit - Marcinelle - 50 ans - 5 juillet 2002


A lolita 1 étoiles

je crois que tu devrais lire plus attentivement ma critique..
Justement, je conteste qu'on trouve des vers dans le riz iranien, si l'auteure en a trouvé, c'était pur hasard, comme moi, j'ai trouvé des vers dans les macaronis de l'internat.. Ce n'est pas pour cela, que je crie "haro sur le baudet", ce que ferait sans doute Betty Mahmoudy, puisque tous les prétextes (même les plus mauvais) sont bons pour "casser" du sucre sur l'Iran. Alors, lorsqu'on trouve des prétextes aussi futiles, c'est qu'on a besoin d'en rajouter, et c'est ce qui la rend peu crédible.. Ceci dit, un point de plus qui prouve le conservatisme idiot de Betty Mahmoudy (alors que tu dis qu'en Amérique, les femmes sont suffisamment indépendantes... vas-y faire un tour, il y a en a pour tous les goûts en Amérique...)elle a conservé le nom de famille de son mari dont elle est divorcée, alors que les femmes ont le choix de garder leur nom de famille même mariées (belle preuve de progressisme...) Mais bon, libre à toi de croire, les yeux fermés, que tout ce que dit Betty Mahmoudy est parole d'Evangile.. Personnellement, je me permettrais quelques réserves..

Darius - Bruxelles - - ans - 5 juillet 2002


Juste un petit oubli pour ma précédente critique 8 étoiles

Darius quand tu dis que le riz iranien est le meilleur du monde : tant mieux pour toi mais ne pense pas tu pas qu'une américaine ne connaissant rien à la culture iranienne peut trouver cela dégoutant de trouver des vers? Tu as beau dire que les vers sont bons et que les occidentaux (je dirai plutot certains originaux) l'affirment, quelle ménagère mère de famille serait prête à donner ce genre de nourriture à ses enfants??
Je sais qu'il s'agit là que d'un simple détail dans le livre mais il a quand même son importance!! sur ce salut!

Lolita - Bormes les mimosas - 38 ans - 3 juillet 2002


Révoltée 8 étoiles

Révoltée c'est bien le mot qui me convient pour dire ce que j'ai ressenti après avoir lu la critique éclair de Darius... J'ai trouvé ce livre profondément triste et... même je n'ai pas assez de mots pour expliquer ce que j'ai ressenti en le lisant... Il est vrai que peut être Betty n'a pas montré une grande ouverture d'esprit par rapport à la culture iranienne mais ne devait elle pas y rester seulement 15 jours? Et tout ce qu'elle a subi n'est ce pas révoltant pour elle et sa famille? D'un autre côté, tout comme Nelle nous le fait remarquer : elle a su se lier avec des iraniens... Il n'y a donc pas là du racisme sinon je ne pense pas qu'elle serait partie avec l'homme qu'elle aime et non pas qu'elle a épousé pour une situation... Car en Amérique, les femmes sont assez libres pour choisir un homme qu'elles aiment sans tenir compte de sa situation...
Je pense enfin que les souffrances qu'a enduré cette femme pour quitter le pays sans jamais abandonner son enfant alors qu'elle avait la possibilité de partir seule ne méritent pas les commentaires affligeants de Darius!!

Lolita - Bormes les mimosas - 38 ans - 3 juillet 2002


Oui mais 6 étoiles

J'ai lu ce livre il y a très longtemps et je l'avais apprécié tout en gardant à l'esprit que la description de la société iranienne qui était faite était forcément orientée. Par contre si Betty critique les membres de la famille de son mari, je me souviens qu'elle se lie d'amitié avec quelques iraniens qui vont l'aider à fuir. Et il me semble qu'elle ne détestait pas tous les iraniens mais seulement ceux qui l'empêchaient de rentrer chez elle avec sa fille. A confirmer.

Nelle - Bonne - 49 ans - 18 juin 2002


N'oublions pas le contexte! 8 étoiles

"Jamais sans ma fille" relate des faits qui se sont passés dans le début des années 80 (si mes souvenirs sont bons), à l'époque où Khomeini tenait l'Iran dans une main de fer. Beaucoup d'Iraniens et d'Iraniennes, je pense, sont soulagés d'avoir depuis obtenu des libertés dont ils ne jouissaient pas alors.
Pour répondre à Darius, je dirais qu'il y a une différence entre vouloir vivre à l'américaine partout (ça m'énerve aussi leur manie de se prendre pour les maîtres du monde) et se retrouver prisonnière dans un pays en pleine guerre, sans droit, sans pouvoir communiquer avec sa famille alors que votre père agonise à l'autre bout de la planète, d'être battue, de voir sa fille privée d'éducation. Je crois que l'histoire des vers dans le riz est un détail mineur.
Le livre est peut-être très unilatéral mais puis-je rappeler qu'il s'agit d'un témoignage, donc forcément partial. Betty Mahmoody est très dure avec les Iraniens... mais peut-on demander à une victime d'aimer ce qu'elle juge responsable de ses souffrances?

Maya - Eghezée - 49 ans - 17 juin 2002


Emouvant... 8 étoiles

Moi aussi je conseille ce livre très beau et plein de courage. Je ne pense que cette femme se plaint pour rien car elle n'avait pas choisi de rester dans ce pays, c'est donc normal qu'elle éprouve de la nostalgie ! Enfin moi je pense qu'elle a eu beaucoup de courage, que le livre est magnifique et qu'on ne peut la juger ainsi ? Qu'aurions nous fait à sa place ?

Nounoursous - Oignies - 43 ans - 16 juin 2002


Ni cet excès d'honneur ni cette indignité... 5 étoiles

Entre la critique dithyrambique de Bridget Jones et celle plutôt sévère de Darius, où se situer? Pour moi, ce livre est un témoignage d'une américaine moyenne qui confrontée à l'obscurantisme et à des conditions de vie difficiles a pu trouver en elle un courage indomptable. Certes, elle ne fait pas dans la dentelle, et sa description de la famille de Moody est bourrée de partialité. Peut-être n'a-t-elle pas fait beaucoup d'efforts pour comprendre cette culture différente de la sienne? Je ne peux m'empêcher de sourire ne l'imaginant à la recherche d'un Mc Do en plein Téhéran !
Ceci dit, on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'admiration pour Betty, même si son point de vue est unilatéral et caricatural, et si sa description de l'Islam peut nourrir l'extrême droite, et disons-le, un certain racisme.

Leura - -- - 73 ans - 16 juin 2002


sous la loupe américaine 2 étoiles

J'avais lu ce livre et le film qui a suivi, les deux temps voulu. Il n'y a qu'une Américaine sans grande ouverture d'esprit qui a pu écrire ce livre.
Un exemple parmi tant d'autres : lorsqu'elle est en Iran, elle veut cuisiner et se plaint amèrement de ne pas trouver "sa" viande ou "son" steak comme elle le trouve débité aux States, dégraissé, aseptisé et j'en passe... Mais, il suffit déjà de se rendre dans une boucherie espagnole pour se rendre compte que chaque pays débite la viande à sa manière et qu'il n'existe aucune uniformité.. Autre chose, le riz iranien, dont elle prétend qu'il est parsemé de vers... Primo, le riz iranien "basmati" est le meilleur du monde, lorsque j'en trouve, je me précipite... Un parfum, nul autre pareil. Deuxio : les vers sont bons pour la santé, n'y a t'il pas des avant-gardistes français qui prônent leur consommation ? Mais rassurez-vous, il n'y en pas dans le riz iranien qu'on trouve dans les magazins, ni même dans celui que ma belle famille m'envoie en direct de Téhéran.. Pour la petite histoire, j'ai mangé des pâtes aux vers blancs (échoués là par hasard, sans doute..)dans un internat à Verviers. De là, à dire qu'en Belgique, on mange des pâtes criblées de vers, Betty Mahmoody sauterait à pieds joints sur le scoop.. Bref, cette femme avait épousé, les yeux fermés un Iranien, uniquement intéressée par son statut de "médecin". De sa culture d'origine, elle n'en avait rien à foutre..
L'Amérique n'est-elle pas le meileur pays du monde ? Comment "oser" vouloir rentrer dans son pays alors, que l'Amérique, bonne fille lui avait ouvert les bras ? Il faut être individualiste, que diable ... Bon, là où je suis d'accord, c'est lorsqu'elle dit que son mari a changé lorsqu'il se trouvait dans sa famille.
Normal, il doit assumer son rôle, pas question de ramener des idées occidentales, sous peine d'être renié par sa famille. Cela, elle aurait au moins pu le comprendre plus tôt. Mais lorsqu'on est assez borné que pour croire que le monde entier vit comme en Amérique... Il n'est pas encore sous la botte américaine, heureusement d'ailleurs, qu'il y a encore des disparités, sinon, quel ennui !
A propos du film, il n'a même pas été tourné en Iran, les paysages sont nuls, Téhéran est présentée comme une ville plate alors qu'il y a des montagnes partout et que les gens s'orientent grâce à elles. Bref, les Amerloques ont fait du fric avec des conneries et des mensonges, un de plus..

Darius - Bruxelles - - ans - 16 juin 2002