Les revenentes
de Georges Perec

critiqué par Lucien, le 13 juin 2002
( - 69 ans)


La note:  étoiles
Excellent!
Elles ! Derechef ! Les ex-rebelles créent l'événement. Elles, éphémères enlevées, se remettent, se reprennent, éternelles femelles revenentes. Elles s’emmêlent, s’entremêlent, pêle-mêle, lestes, revêches, tellement belles ! Elles s'énervent, se tendent, s'étendent, se serrent, se pressent, prennent prestement les têtes d’Hélène, de Thérèse, d’Estelle, de Bérengère : Thérèse de Merelbeke, née en trente-sept, de père belge et de mère vendéenne, crèche chez Estelle, près de New Helmstedt Street, entre Regent’s Street et le Belvédère d'Exeter. Elles en jettent, les nénettes ! Belles telles des déesses ! L’évêché d'Exeter est en fête, les mecs se démènent. Des éphèbes, des gentlemen : Mehmet – le chef Berbère –, Edme de Bénévent, Stephen Brewster, Lew-Les-Belles-Fesses, les frères Bénédek, le père Spencer, et même… l'Excellence ! Dégénérescence ! Sexes, nénés, fentes, membres et fesses s'enchevêtrent ! Tremblements pervers ! Ensemencements déments ! THE END !
Dément 9 étoiles

Un roman écrit en lipogramme où aucun mot n’a d’autre voyelle que le « e ». C’est original et l’histoire se tient vachement bien. Surprenant.

Vraiment à se tordre de rires.

Nance - - - ans - 15 décembre 2007