Une éducation américaine
de Barry Gifford

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 18 juillet 2011
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Chicago et les gangsters des années 50
Gifford est un écrivain d'histoires excentriques. D'ailleurs ce dernier a collaboré avec David Lynch, reconnu pour son cinéma hors normes. Ici, cette originalité s'exprime dans les personnages et la volatilité du cadre. Par exemple, le père du garçon au centre du livre est déjà mort depuis longtemps à la fin d'un chapitre. À la page suivante, il emmène son fils au cinéma...

La première partie se consacre à l'enfance. La seconde partie dresse des portraits de personnages colorés, tous accompagnés de dessins naïfs. Il s'agit d'une série de petites aventures dans le milieu du gangstérisme où tous les acteurs sont confrontés à la violence, la mort ou l'instabilité mentale et dans lequel le jeune héros puise source de sagesse.

Le ton balance entre l'humour noir et le triste. Il y'a un quelque chose d'abstrait et d'éparpillé dans ce livre qui fait en sorte que l'on ne s'attache pas aux personnages. Parfois le texte est écrit au 'Je' et à d'autres moments à la troisième personne.

À la longue, le caractère répétitif du style et du sujet m'a ennuyé. Moyen et oubliable.