Comme une odeur de mort
de Jean-Pierre Andrevon

critiqué par Kalie, le 9 juillet 2011
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Un cadavre encombrant
Rongé par la jalousie, Freddy tue l’amant de sa femme Claudie, une superbe créature. Problème : malgré le poison, les balles dans le corps, le lynchage, le gazage, la noyade, rien y fait. Le rival, Roland un ami de Freddy (qui travaille dans le cinéma…) ne meurt pas !!! Tel un zombie, il défie la mort. Et si Freddy était victime d’une terrible machination ? Et s’il y avait une explication réaliste à tout cela ?

« Comme une odeur de mort » est le numéro 85 de la collection Gore. C’est le deuxième et dernier roman dans cette collection de l’écrivain français Jean-Pierre Andrevon.

Voilà un Gore qui sort des sentiers battus. En fait, il s’agit plutôt d’un thriller. Le récit débute comme un bon policier avec les doutes et interrogations du personnage principal. Sentiments qui se transforment en haine. Haine qui mène à l’élaboration d’un plan pour réaliser un crime parfait. C’est à partir de là que l’auteur fait dévier son histoire de façon inattendue en mêlant horreur (soft) et humour.

Les amateurs seront déçus par l’absence de scènes véritablement gore et des excès qui caractérisent cette collection. Mais c’est néanmoins un très bon roman, original et subtil. Même si la fin est assez invraisemblable.