critiqué par Bernard2, le 9 juillet 2011
(DAX - 74 ans)

La note: étoiles

Un roman long long...

Le roman se déroule dans la première moitié du XIXème siècle, au coeur d’un monde paysan englué dans des principes religieux étriqués.
Wollef et Leni s’aiment. N’osant avouer sa faute en confession, Wollef n’ira pas communier le jour de Pâques, s’attirant les foudres du village tout entier.
Leni est enceinte. Que va faire le couple ?
L’histoire, sans réel intérêt, n’avance pas, et se traîne dans des détails inutiles et des répétitions continuelles. Le style est lourd, et la lecture fastidieuse.
Et pourquoi ces mots en permanence doublés ? Un extrait pour juger :
« En s’endormant le Père le revoyait encore, marchant sous la pluie à grands pas, le long de la ligne de choux, un grand gaillard un blanc-bec un innocent un entêté fermant des fois les poings, dans un sens puis dans l’autre, dans un sens puis dans l’autre, levant la tête vers le ciel les yeux vers le ciel, ne cherchant point à croiser le regard du Seigneur cherchant la pluie jusqu’au soir tombé, dans un sens puis dans l’autre ».
Un livre dont on peut se dispenser.