Paranoid park
de Blake Nelson

critiqué par Bobharris, le 24 juin 2011
(Caen - 33 ans)


La note:  étoiles
Paranoid Park
Paranoid Park raconte l'histoire d'un adolescent qui culpabilise d'avoir causé de manière accidentelle la mort d'un agent de sécurité.

Blake Nelson raconte à la première personne, les états d'âmes du jeune Alex, coupable, ses ruses, ses secrets, pour ne rien dévoiler. Sa paranoïa de se faire coincer, sa culpabilité dévorante, ses changements de comportement incessants, à cause d'un fardeau lourd à porter, celui d'avoir causé la mort d'un être humain.

Etats d'âmes d'une culpabilité naissante, sentiments de frustrations, anéantissement psychologique. Blake Nelson nous fait entrer directement dans l'adolescence, celle du début du 21 ème siècle, où il y a : téléphone portable, Internet, Skate... Et ce langage que n'importe quel ado emploie maintenant.

Sous couvert d'un fait divers raconté à la première personne, Blake Nelson, nous offre une réflexion sur l'adolescence, sur les traumatismes que les parents (indirectement dans ce cas là, si ce n'est leur absence) coupables, par leur querelles, mènent au divorce.
La destruction du "petit monde" d'un adolescent, comme les autres.

Chef d'oeuvre.

Paranoid Park a été adapté au cinéma par Gus Van Sant en 2007. Le film est aussi excellent que le film et Van Sant s'est volontairement et excellemment attardé sur des détails.