Carmen Mc Callum, tome 4 : Samuel Earp
de Fred Duval (Scénario), Gess (Dessin)

critiqué par Jean Loup, le 22 mai 2002
(Vaulx en Velin - 51 ans)


La note:  étoiles
Nouvelle aventure de la Carmen
La Carmen est de retour. Et elle semble bien décidée à cesser de rouler sa bosse comme mercenaire qui se vend au plus offrant. L'arrestation spectaculaire de l'industriel Earp dans un dirigeable devrait donc être son dernier coup d'éclat. Mais on a beau être une héroine chevronnée, on ne fait pas toujours ce qu'on veut. Et puis, tout simplement, on ne se refait pas ! Quand on titille la Mc Callum, elle montre les crocs et met tout le monde à terre. Les personnages de cette nouvelle aventure vont le découvrir à leurs dépens...
C'est un nouveau cycle qui débute avec ce quatrième album. Il n'est plus question de yakuzas et Carmen a changé de look - il s'est donc écoulé pas mal de temps depuis la mort de Bugg. Il y a tout de même des références aux trois premiers volets, mais à part Naoko, on retrouve assez peu les personnages du premier cycle. Cela devrait permettre aux nouveaux lecteurs de la série de découvrir Mc Callum sans avoir la désagréable impression de tomber comme un cheveu sur la soupe. Le scénario est toujours aussi rythmé et la nouvelle intrigue est haletante. Le trait de Gess n'ayant pas dégénéré, "Samuel Earp" est une nouvelle réussite pour cette série dont le succès est mérité.
Carmen redémarre 7 étoiles

Les trois premiers tomes de la série constituaient une histoire indépendante qui s’est donc achevée. Carmen McCallum reprend pourtant du service dans des conditions qui semblent au premier abord étrangement similaires. On quitte définitivement l’univers des Yakuzas pour rentrer dans celui des grandes entreprises et des conglomérats : un industriel pourri qui prend les Nations Unies en otage après son arrestation musclée par ladite Carmen accompagnée de Naoko, rencontrée dans les tomes précédents. L’histoire ne fait que débuter, donc on reste un peu sur sa faim, mais le charme opère à nouveau, renforcé par les dessins assez soignés et le découpage des planches toujours aussi judicieux pour les scènes d’action.

Belial - Anvers - 45 ans - 25 octobre 2005