Ce que vivent les hommes, tome 1: Les Noëls blancs
de Christian Signol

critiqué par Gilou, le 21 mai 2002
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
L'importance des racines
Pas de surprise, mais un véritable enchantement quand on se plonge dans la lecture d’un roman de Christian Signol. La certitude de quelques bonnes heures de bonheur.
Il décrit si bien les lieux, la nature et les choses de la vie simple.
C’est l’histoire d'une famille qui commence en 1900 et se termine à l’approche de l’an 2000. La première partie se termine en 1935. J’attends évidemment la suite avec impatience pour savoir le devenir des héros de cette saga.
Mais, à propos de la première partie " Ce que vivent les hommes ", on lit en glissant sur les pentes boisées du village natal de François, au début du XX siècle, la vie rurale, les hivers très rudes, la petite école, les bonheurs et malheurs de chacun. L’entraide aussi (qu'on ne rencontre plus beaucoup de nos jours) entre les petits fermiers.
La lecture est facile, tout en douceur. Les lectrices et lecteurs qui connaissent Christian Signol savent de quoi je parle. Il n’y a pas besoin de mots pour le décrire.
Bon comme du bon pain 10 étoiles

C’était la première fois que je lisais un roman de Christian Signol et j’ai vraiment beaucoup aimé.
J’ai aimé ces personnages car ils ont tous de belles et de vraies valeurs, le goût du travail et de l’entraide. Ils m’ont fait penser à mes grands-parents que j’adorais et chez qui j’ai passé une bonne partie de mon enfance. Ils avaient eu aussi cette sorte de force tranquille et ils ont très certainement contribué à faire celle que je suis aujourd'hui.
Ça fait du bien de retrouver le sens des vraies valeurs !! dans un monde aujourd’hui rempli de paraître, de créatures débiles issues de la téléréalité dont on nous bourre le crâne de leurs stupides réflexions …
Je me suis envolée pendant quelques heures dans ces noëls blancs, avec la famille Barthélémy, prise comme eux dans la tourmente du début du siècle puisque l’histoire commence en 1900.
J’ignorais en commençant les Noëls blancs qu’il existait une suite qui s’intitule Les Printemps de ce Monde et je peux vous assurer que je vais de ce pas aller l’acquérir. Je sens que je vais me réserver à nouveau de très bons moments de lectures !!! Chouette perspective !

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 14 mars 2013