Liberace
de Amanda Sthers

critiqué par Gilou, le 24 mai 2011
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Paillettes & solitude

Au dos du livre on peut lire : «… confession fictive du célèbre et fantasque pianiste LIBERACE, star américaine des années 1960, mort du sida… » .

Idée géniale d’Amanda STHERS de donner la parole à cet être, il faut bien le dire, hors du commun.
Et surtout, cette confession faite au psy, sous forme de monologue et tout le texte écrit à la première personne. Le personnage donne vraiment l’impression de parler au lecteur.

Je ne donne pas de résumé. J’ai eu des difficultés d’entrer dans l’histoire. J’avais l’impression d’avoir perdu 17 Euros, attirée surtout par les bonnes critiques à propos de cet auteur et bien sûr, par la couleur rose du bouquin (sans rire).
Mais, dès que j’ai eu compris le fil, c’est-à-dire, des « séances » chez le psy… plus moyen de lâcher. Il faut aller jusqu’au bout.

Evidemment, la vie de ce personnage va être transposée au cinéma. Si j’en crois Internet ce sera Michael Douglas et Matt Damon les deux rôles principaux.

Ma critique est peut-être un peu vague, mais c’est le premier roman que je lis de Amanda STHERS et j’espère que ses autres romans vont encore m’étonner.
Amanda STHERS n’a décidément pas froid aux yeux pour « s’atteler » à ce genre de récit.
C’est une découverte et je n’en resterais donc pas là.
Je donne 4 étoiles pour le style et l’écriture, ainsi que pour l'originalité.