Mon nom est légion
de António Lobo Antunes

critiqué par Isad, le 21 mai 2011
( - - ans)


La note:  étoiles
Exercice de style
C’est un « travail » difficile à lire qui s’étend sur 511 pages. Je n’en ai lu péniblement que 116 plus le dernier chapitre qui est partiellement du même acabit.
Ce sont de longs monologues introspectifs. Il n’y a quasiment pas de majuscule ni de ponctuation, sauf dans les dialogues, ce qui gêne la lecture. Je ne vois pas la raison de toutes ces complications inutiles. C’est probablement une belle performance formelle d’écriture et de traduction. Mais la communication n’est pas passée.
Et si le contenu du récit pouvait être intéressant par une peinture de laissés pour compte, la forme m’a fait abandonner. Cela doit être seulement la 3e ou 4e fois que cela m’arrive !

8 adolescents des bas quartiers de Lisbonne ont dévalisé une station service et tiré (tué?) puis malmené sérieusement un couple. L’enquête est racontée dans le très improbable rapport d’un policier de 63 ans qui a abandonné sa femme et sa fille et n’aime pas les contacts. Et, lors de l’arrestation, l’un des suspects meurt. Il y a sans arrêt des retours en arrière sur sa vie, sa mère et son beau-père, ses collègues. Ensuite c’est une vieille prostituée qui raconte comment elle en a été amenée à vivre avec eux, tout en se rappelant son parcours. Et la couverture dit que l’histoire est racontée par d’autres personnages.

IF-0511-3729