critiqué par Carmen, le 18 mai 2011
( - 78 ans)

La note: étoiles

Balthazar et sa Louison sous la Terreur

Pendant la Terreur, les Révolutionnaires s’en prenaient systématiquement à l’Eglise et à la Noblesse. Balthazar, avec sa guillotine « Louison » est envoyé dans les Pyrénées pour mater les révoltes des nobles et des prêtres. Il brûle tout ce qui lui tombe sous la main : « bibles, crucifix, chaises brisées … Partout où il passa il fit détruire les images de la Vierge Marie, de Jésus, de Dieu et de ses Saints, mais il laissa tout le reste, le diable et ses démons qui avaient grâce à lui la jouissance absolue des lieux.», et sa guillotine coupe bien des têtes ! Cependant le seigneur du lieu, Joseph de Capdaresse lui résiste, il se cache dans la forêt et se joue de lui.
Balthazar aperçoit un jour sa fille, Constance de Capdaresse, qui se baigne nue, dans la rivière. Il en tombe amoureux fou alors qu’elle le méprise.
Balthazar réussit à capturer Joseph et il propose un marché à Constance : « sa vertu contre la tête de son père ». Saura-t-elle se sacrifier pour sauver son père ?

L’auteur explique qu’elle est partie à la recherche de ses ancêtres et que l’un d’eux, Jean Baptiste Cavaignac, le Régicide, a été son modèle pour Balthazar. C’est sa grand-mère « si seule et si forte » qui a nourri le personnage de Constance, la femme-soldat. Elle nous offre avec ce roman quelques pages d’une période bien sombre et bien sanglante de notre Histoire de France.