Le Parfum de la dame en noir
de Gaston Leroux

critiqué par Florian1981, le 10 mai 2011
( - 43 ans)


La note:  étoiles
Rouletabille se creuse les méninges
Je suis étonné d'être le premier critique de ce livre qui, sans être un best-seller, est un classique de la littérature policière. Il s'agit en effet de la suite du très célèbre "Mystère de la Chambre jaune" dans lequel s'était illustré le jeune reporter Rouletabille.

Dans le parfum de la Dame en Noir, l'abominable Larsan vient à nouveau tourmenter Mme Stangerson et M. Darzac son nouveau mari. Mais heureusement Rouletabille veille!

Bien qu'amateur de romans policiers, je n'avais déjà que moyennement adhéré au Mystère de la Chambre jaune et je suis encore plus déçu par sa suite! Rouletabille est certes un personnage sympathique mais l'écriture du livre est vraiment datée voire surannée (Rouletabille qui pleure, qui rit, qui se roule par terre pour un oui ou pour un non ca va bien 5 minutes...).
Le plus ennuyeux concerne néanmoins l'intrigue : le mystère est compliqué à se mettre en place, les travestissements de Larsan sont plus qu'improbables et la solution est vraiment alambiquée, tirée par les cheveux, et pratiquement incompréhensible. Dommage.
"Qui trop embrasse mal étreint" 3 étoiles

Une histoire extrêmement compliquée, qui fait référence à une autre histoire, un lieu tellement complexe qu'un plan est nécessaire, un ado réputé décédé qui retrouve sa mère (mais ne veut pas qu'elle le reconnaisse), qui pleurniche comme un bébé mais fait des raisonnements "à la Sherlock" et organise la sécurité à grand frais et le comble! un "méchant" Larsan (père de l'ado) lui aussi réputé décédé qui se substitue au nouveau mari (Darzac) de sa "veuve" sans que celle-ci ne s'en aperçoive pleinement...
Des reflets dans une vitre, un puits verrouillé, des portes ouvertes qui devaient être fermées, des invités qui ne respectent pas les consignes.. et pour finir Larsan réputé mort encore une fois.

Eoliah - - 73 ans - 25 septembre 2020


Le ressuscité ! 4 étoiles

Dans cette deuxième aventure qui nous met donc, au parfum que Rouletabille a une mère, l’auteur se perd bien souvent dans des sentiers bien sinueux. Ce qui de mon point de vue fait perdre de l’intensité au récit. Malgré tout, en m’accrochant je suis parvenu à la fin de ce roman de 1908 quand même… Ne valant celui de 1907 !

Pierrot - Villeurbanne - 73 ans - 28 avril 2017


Un bon roman tout public amateur d’énigmes surannées. 8 étoiles

« Le parfum de la Dame en noir », qui même sans avoir lu « Le mystère de la chambre jaune » auparavant, alors qu’il en une suite qui reprend les mêmes personnages, ce qui a été mon cas pour moi, peut se lire indépendamment du premier, même si nombre d’indications dans le livre y font référence.

Alors j’en dirai que le roman est très prenant, plaisant à lire, à suivre les tribulations de Rouletabille et des autres personnages contre l’infâme Larsan ! Voilà une belle incarnation du Mal que ce dernier ! Notre habile reporter Rouletabille a affaire à forte partie ! Tout le déroulé du suspense, de sa mise en place jusqu’à sa conclusion est bien construit, mais la conclusion elle-même, c’est-à-dire la résolution des énigmes, à la fin, ne m’a que moyennement convaincu. Certains aspects comportent des artifices peu crédibles. Par d’autres, les explications apportées sont plus logiques et vraisemblables. Bref, le mystère n’est réussi qu’à moitié, à mon sens.

Le tout fait passer de bons moments de lecture et de délassement, dans une belle écriture agréable, poétique par moments et facile à lire, à l'humour léger et plaisantin (Gaston Leroux y fait même une courte apparition !), avec des expressions et tournures qui paraissent datées maintenant. Un bon roman tout public amateur d’énigmes surannées.

Cédelor - Paris - 52 ans - 18 mars 2016


En long, en large... 5 étoiles

Gaston Leroux propose une nouvelle version de son si célèbre "Mystère de la chambre jaune". Reprenant tous les personnages et redonnant vie au sinistre Larsan.

Nous sommes à la sortie du mariage de M. Darzac et de Melle Stangerson, ex-madame Larsan, et pourtant, il règne une atmosphère étrange au cours de cette cérémonie qui aurait due être une fête.
La disparition de Rouletabille pendant la cérémonie n'arrange pas l'ambiance.
Les deux époux partent en lune de miel, mais la rencontre avec Larsan pendant le voyage bouscule les plans de cette petite société Tout le monde finira le voyage dans le Fort d'Hercule, près de la frontière franco-italienne. Et c'est là, dans un espace, complètement clos, que l'on se retrouvera avec un corps de trop.
Heureusement Rouletabille est là pour expliquer l'inexplicable, à grand renfort de mises en scène.
Et c'est bien là, que le bât blesse.

L'auteur prend déjà la moitié du livre pour raconter les épisodes précédents, n'omettant aucun détail, tant sur les intrigues que sur les personnages. Puis sur l'enfance et la filiation de Rouletabille.
C'est long, très long.

Viennent ensuite les interventions du célèbre héros: et encore une fois, que de pages, que de longues phrases, que de détails qui finissent par nuire à une intrigue qui pourrait être passionnante car tous les membres sont des suspects en puissance dans ce huis-clos.
Ajoutons une écriture ampoulée de plus d'un siècle à un style quelque peu alambiqué, cela donne une lecture souvent pesante et même quelquefois hermétique!
"Il ne se montre si bien là où il paraît être que pour qu'on ne le voit pas là où il est."

Marvic - Normandie - 66 ans - 10 juillet 2013


enquête, mystères, héros et révélations 8 étoiles

Mon premier livre lu de cet auteur, même s'il s’intègre dans une série et révèle la vérité sur les 'origines' de Joseph Rouletabille c'est un récit que j'ai suivi avec plaisir et relu plusieurs fois.
Ce roman reste mon préféré de cet auteur par les thèmes et la noirceur de son passé auquel le héros est confronté.
Certes il y a parfois des explications ou situation un peu confuses mais qui passent bien car c'est l'humanité des protagonistes qui reste au premier plan: un mélo familial et l'histoire du héros pas sans rappeler professionnellement le parcours de l'auteur.
Même si certains de ses autres romans font un peu vieillot je trouve que pour un livre publié en 1908 le suspense et le réalisme du drame gardent tout leur charme.

Magicite - Sud-Est - 46 ans - 21 juin 2012