La maison des damnés
de Richard Matheson

critiqué par Lectgreg, le 28 avril 2011
(toulouse - 38 ans)


La note:  étoiles
Passons notre chemin
Richard Matheson est connu pour avoir écrit "Je suis une légende", oeuvre non moins connue pour avoir fait l'objet d'un massacre cinématographique avec le concours appuyé de Will Smith.
Avec la maison des damnés, l'auteur ne nous offre rien d'autre qu'un tas de pages porteuses d'ennui. Nous n'arrivons jamais à nous attacher aux quatre personnages ni à ressentir le moindre frisson, ce qui est assez problématique pour une histoire de maison "hantée". L'auteur se perd en effet dans une histoire uniquement descriptive et ne nous invite à aucun moment à partager les sentiments de ses personnages.
a tel point que la fin arrive sans que l'on s'en rende réellement compte, c'est un évènement parmi d'autres, qui nous laisse indifférent.

une grande déception.
Pour-kou-wa tant de haiiiiiiiiine ? 7 étoiles

Nan, sérieux, pourquoi tant de haine envers ce roman de Matheson ?
Bon, OK, ce n'est ni le chef d'oeuvre de l'auteur, ni le chef d'oeuvre du genre, et il lorgne un peu trop sur le "Maison Hantée" (ce chef d'oeuvre) de Shirley Jackson pour être totalement franc du collier, mais "La Maison Des Damnés" est, mis à part ça, vraiment un bon moment de lecture, écriture fluide, suspense redoutable... Le film était, en revanche, assez redoutablement mauvais, je vous l'accorde, mais le roman est vraiment pas mal ! Si vous aimez les histoires de maisons hantées et/ou maudites, c'est conseillé.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 25 mars 2014


Inconnue 2 étoiles

Un des ratés du fameux scénariste et auteur aux multiples suivants plus ou moins géniaux... La maison des damnés tente en effet de nous perdre dans une grande galerie des glaces à psychés dans laquelle les protagonistes se présentent bien sûr à l'apex opposé de leur reflet, tandis que le récit très complexe montre assez vite sa carte de visite, de toute façon, ainsi que ce très complaisant majordome. Il s'agit en fait simplement d'un club occulte, dont les membres se donnent rendez-vous un jour dans l'année, et excepté le fait qu'un journaliste est cette fois invité on assistera ensuite au développement du noeud dramatique (que tout le monde attend d'ailleurs.) Sans parler des anecdotes grandiloquentes et de la chienne possédée...

A part donc la jeune innocente à la forte poitrine vêtue d'une robe turquoise - qui se trouve être en fait beaucoup plus délurée qu'elle n'est en réalité; peu de surprises en somme Matheson déçoit. De l'horreur académique made in hollywood, bref autant pour le jeu de colin-maillard.

Antihuman - Paris - 41 ans - 21 octobre 2012