Portable : Treize histoire à la manière ancienne
de Ingo Schulze

critiqué par Béatrice, le 9 avril 2011
(Paris - - ans)


La note:  étoiles
La dérision des rituels rassurants
L’étonnement tragi-comique face aux anomalies du quotidien, un ton ironique et résigné. Cela me rappelle la tronche de Bill Murray dans Lost in Translation. Treize nouvelles minimalistes. Raconter un fait divers – cela sert de support au constat d’impuissance ou d’inutilité ou d’absurde.

Un détail qui cloche ou la banalité du vide existentiel - un thème casse gueule. J’ai adoré Lost in Translation, mais ces nouvelles n’ont rien d’exceptionnel à mon sens ; je garde un bon souvenir d’un petit passage où le narrateur évoque son angoisse et finit par la minimaliser en se rappelant de la purge des radiateurs. « Au fond, ce n’est rien d’autre que la purge des radiateurs. Il faut le faire de temps en temps ».