Hell's Angels
de Hunter Stockton Thompson

critiqué par Free_s4, le 24 mars 2011
(Dans le Sud-Ouest - 49 ans)


La note:  étoiles
Bienvenue en enfer
L'auteur a passé plus d'un an parmi une bande d'allumés, barbares des temps moderne: les Hell's Angels d'Oackland dans la banlieue de San Francisco.
Welcome en enfer, violence, défonce et beuverie au programme.
Je conseille ce livre à tout passionné de moto a "l'ancienne" pour son univers très seventies, Harley and co.
A noter l'excellente série qui tourne un peu dans cet univers là "Sons of Anarchy". A voir en complément de la lecture de cette histoire vécue. Hunter S. Thompson a fait un travail de "journaliste" exceptionnel dans ce milieu très spécial.
1% 7 étoiles

Hunter S. Thompson passe un an avec les Hell’s Angels et nous fait partager son expérience. Pour le coup, le mythe est sérieusement écorné et les motards californiens vous feront sûrement beaucoup moins rêver après la lecture de ce bouquin. Le livre se décompose grosso modo en deux parties. Tout d’abord, Thompson confronte la presse de l’époque et les déclarations des politiciens avec le point de vue des témoins ayant participé aux différents faits-divers plus ou moins glorieux des Angels. Édifiant de constater la sur médiatisation du phénomène et son utilisation politique. Ensuite, et c’est la partie la plus intéressante, l’auteur nous parle de sa véritable expérience au sein du groupe. Amitiés, drogues, fiestas d’enfer, relations tendues avec la police, rien n’est passé sous silence et même si Thompson n’est pas tendre avec ses amis motorisés il ne les accable jamais et le portrait qui en ressort n’est au final pas tout à fait négatif. Une plaisante et instructive virée californienne.

Kabuto - Craponne - 63 ans - 23 juin 2014


De l'enfer au glam... 10 étoiles

De l'affreux gamin moche et jamais "corrigé" parce que ses parents sont de stupides mormons de Salt Lake City, en passant par le mac-pompiste un peu débile surtout dans son immaculée combinaison, à la fille en robe longue mais suicidaire qu'il prend en stop, des simples ploucs aux ploutocrates urbains; Gonzo nous décrit tout un monde tout en évoquant, parfois sous l'influence du LSD, de ces intéressantes théories: Le monde n'est-il pas en effet désormais qu'une illusion rêvée; d'autant plus du fait de cette fameuse surconsommation actuelle de neuroleptiques par un peu tout le monde ?

Et puis si le fameux journaliste tant de fois imité, singé jette un coup d'oeil dans tous ces clubs dans lesquels vous n'entrez pas; mais nous parle aussi de pistes d'aéroport à l'agréable odeur de kérosène et puis de toutes ces choses trop chères, ou pas assez. (effective raison pour laquelle il faut d'ailleurs respecter toutes les religions). Et vive les Hell's Angels !

Simple retour de capitaux à un génie-classe affaires.

Antihuman - Paris - 41 ans - 24 octobre 2011