Le mort de la falaise
de Dorothy Leigh Sayers

critiqué par Kalie, le 18 février 2011
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Désuet
«Le mort de la falaise», publié également sous le titre «Lord Peter et le mort du 18 juin », est le premier livre de Dorothy L. SAYERS que je lis (et probablement le dernier). Elle est moins connue qu’Agatha Christie qui lui succéda à la présidence du club d’auteurs britanniques de romans policiers, le « Detection Club ». Dans les années 20, ses membres s'engagèrent à respecter un "code de déontologie" en donnant, dans leurs oeuvres, une chance aux lecteurs de découvrir l'assassin.

Ses personnages récurrents : Lord Peter et Harriet D. Vane vivent une histoire d’amour, ce qui fait défaut, il faut le reconnaître, aux héros d’Agatha Christie.

Dans ce livre, les deux «détectives» mènent l’enquête suite à la découverte du corps d’un russe sur un rocher en bord de mer.

Si les premières pages (la découverte du corps) laissent présager du meilleur, j’ai rapidement été déçu. L’identité du/des coupables et le motif du crime sont sans surprise. Pourtant l’alibi du/des meurtriers à l’heure du crime est inattaquable (une astuce finale explique tout).

Le roman est trop long et surtout vieillot. Lord Peter est un aristocrate d’un autre temps et l’attitude d’Harriet D. Vane qui ne cesse de refuser ses avances (pourtant, ils se marieront dans leur dernière enquête) est datée.

Je préfère les romans d’Agatha Christie plus modernes et dynamiques.