Azteca
de Gary Jennings

critiqué par Virgile, le 10 avril 2002
(Spy - 45 ans)


La note:  étoiles
Un chef-d'oeuvre monumental !
Monumental dans tous les sens du terme, en effet cet ouvrage fait 1047 pages dans son édition livre de poche! Bien sûr, quantité ne rime pas toujours avec qualité, mais c’est bien le cas ici. Tous les superlatifs ne suffiraient pas à décrire ce bouquin tant je l’ai adoré. Malgré son épaisseur, je l'ai déjà lu deux fois et m'y remettrai sans doute encore!
Qu’est ce qui a déclenché chez moi un tel enthousiasme? Tant de choses, par où pourrais je commencer? Allez, d’abord l’essentiel, l’histoire. Comme le titre l'indique ce livre est une plongée dans la civilisation des aztèques. C'est le récit de la vie de l'un d’eux, au destin exceptionnel, qui nous est conté dans ces pages. Ce récit est recueilli de sa bouche par les premiers missionnaires chrétiens espagnols envoyés en Amérique Centrale pour le compte du roi d’Espagne. Chaque chapitre est précédé d'une lettre de l'Evêque de Mexico destinée au Roi. Le lecteur est donc placé du point de vue de celui-ci, recevant cette confession au fur et à mesure de l’arrivée des caravelles qui font la liaison entre le nouveau monde et l'ancien. Et quelle confession! La vie de Mixtli, le vieil indien, l’a conduit à travers tout le « Monde Unique » (L’Amérique Centrale) dans des aventures incroyables qui l’ont vu côtoyer les personnages les plus puissants comme les plus humbles. En le suivant c’est tout un monde que nous découvrons avec ses traditions, sa faune et sa flore, ses différents peuples, son histoire, tout cela à travers un récit captivant et bien écrit. La plus grande partie du livre parle de la civilisation des aztèques avant l’arrivée des espagnols et la fin évoque la « conquête » menée par Cortès. Cette période charnière est vraiment traitée magistralement dans cet ouvrage, on a vraiment l'impression d’y être et d’assister à la chute de cette civilisation!
Gary Jennings a vraiment pris les choses au sérieux, mettant à profit son expérience de journaliste pour faire des recherches pendant 10 ans afin de nourrir ce roman grandiose. Mais ce qui est incroyable c’est qu'il arrive à transmettre les informations recueillies tellement naturellement dans la trame du récit que jamais cela ne prend une tournure pédagogique ennuyeuse.
Les romans parlant de l’Egypte ancienne sont monnaie courante (et il y en a sans doute de bons), plus rares sont ceux qui parlent d’autres civilisations. Si je compare cet ouvrage au Dieu Fleuve de Wilbur Smith, que j’avais apprécié il n’y a pas photo, Azteca est beaucoup plus riche à tous les points de vue selon moi. Les personnages sont beaucoup plus fouillés, les descriptions plus évocatrices, l’histoire plus prenante, ... A tel point que le roman de Smith pourrait passer pour un vulgaire brouillon sans substance à côté!
Ce livre est cependant à conseiller aux lecteurs avertis car il est émaillé de nombreuses scènes très très violentes (les sacrifices rituels faisaient partie de cette culture) et d'autres très très érotiques. Cela pourrait choquer certaines personnes même si ces éléments ne sont pas placés gratuitement mais servent vraiment l'histoire selon moi.
Ne vous laissez pas rebuter par cet aspect, ce serait dommage, vous passeriez à côté d'un grand livre à la lecture duquel je suis passé par toute la palette des émotions : le rire, les larmes, la réflexion, le dégoût, la peur, ... tout y est passé!
Voici un petit extrait pour vous mettre l’eau à la bouche si ce n’est déjà fait. La scène se passe à Tenochtitlàn, coeur du Monde Unique, où le père de Mixtli l’a emmené. Ce voyage est un cadeau pour ses sept ans, son entrée dans l'âge adulte. Sur un marché ils sont interpellés par un vieillard qui propose de dire l'avenir de l'enfant pour deux grains de cacao. Le père refuse mais l'homme se penche vers l’enfant et dit : « Tout devin peut voir les chemins et les jours. Même s’il prédit une chose qui va vraiment se produire, elle est loin dans l’espace et dans le temps et elle ne profitera ni ne nuira jamais au devin lui-même. Le tonalli [âme, destin] de ce garçon est de regarder de près les choses de ce monde, de les voir comme elles sont et de comprendre ce qu'elles signifient. [.] Tu croiras d’abord que c’est un handicap, mon garçon, mais ta courte vue t’aidera à discerner des vérités que ceux qui voient loin dédaignent. […]
Mon père soupira d’un air résigné et fouilla dans son sac. Non, non dit l'homme. Je n'ai pas prédit à votre fils fortune et gloire, je ne lui ai pas promis la main d'une belle princesse, ni qu’il serait le fondateur de quelque noble lignée. Ce garçon saura voir la vérité, pour ça, oui. Malheureusement, il révélera cette vérité, ce qui fait plus souvent pleuvoir les calomnies que les récompenses. Pour une prédiction aussi ambiguë, mon maître, je ne réclame aucun salaire. - Prenez quand même ça, lui dit mon père, en glissant dans sa main un seul grain de cacao, et ne nous prédisez plus rien d'autre vieillard. »
Au cas où vous auriez encore un doute à ce sujet, je conseille vraiment ce livre à tout le monde (avec l'avertissement mentionné plus haut), je ne sais pas pourquoi j'ai tant tardé à en parler sur le site et comment j’ai pu ne pas le mettre dans ma liste des dix livres préférés (mais dix c'est tellement peu!). Assurément il vaut le coup que l'on s’y arrête, je vous y encourage vivement!
J'ai lu ce livre dans l'édition France Loisirs qui est sans doute épuisée vu sa date de parution, dans celle-ci figurent au début des cartes et à la fin un index des termes en nahuatl (langue vernaculaire) bien utiles, je ne sais pas si ces annexes figurent dans la version du livre de poche (mais je suppose qu'elles y sont ce serait trop bête de les avoir enlevées). Normalement la première édition en français était chez Hachette mais elle doit aussi être épuisée (à moins d'une réédition). La version en livre de poche est normalement encore disponible et on peut se la procurer facilement.
La plus haute marche du podium 10 étoiles

Tout a déjà été dit, qu'ajouter d'autre?
J'ai adoré de nombreux romans historiques assez épais : Gallo, Denuzière... mais là on touche vraiment au sommet tant ce chef d'œuvre est complet. Dedans, il y a tout, c'est une vraie bible.
Quand on me l'a offert, j'ai eu du mal à le commencer car les missives rédigées par l'évêque Zumarraga, comme celle qui introduit le roman, sont loin d'être l'aspect le plus passionnant de l'histoire, mais en ce qui concerne tout le reste on ne cesse de voyager en compagnie d'un héros profondément humain, curieux, entreprenant et attachant. Certaines scènes peuvent soulever le coeur, en effet, mais cela ne dessert aucunement la qualité de l'intrigue qui vous fait passer par toutes les émotions possibles et vous tient en haleine. Je termine ma seconde lecture, et je n'ai qu'un seul regret: que ça soit déjà fini !

VOURNE - - 47 ans - 11 septembre 2022


Azteca, ou le chef d'oeuvre littéraire à l'état pur. 8 étoiles

Azteca.
Six lettres, 1047 pages, un héros, l'Histoire, Gary Jennings, mélangez le tout, laissez refroidir quelques instants, et vous obtiendrez un chef d'oeuvre.

J'ai toujours été fascinée par l'histoire d'Amérique centrale et Amérique du Sud. Je savais distinguer les Mayas des Aztèques, mais dans mon esprit, les Aztèques et les Incas se mélangeaient ; je ne savais qui du peuple inca ou du peuple aztèque faisait des sacrifices humains à son terrible dieu Huitzilopochtli ou encore lequel des deux avait omis d'inventer la roue.

En vérité, je savais parfaitement une chose que j'avais appris à l'école : les Aztèques ont conclu leur déclin lorsque le grand Cortès est arrivé, suivi de ses guerriers espagnols au XVIe siècle.

Je suis donc partie à la découverte de ce monstre littéraire, ce livre aux éloges incroyables, avec une certaine ouverture d'esprit. J'ai lu quelques romans historiques et j'avais un avis mitigé quant à cette catégorie littéraire. Tantôt, ils étaient trop romancés, avec des détails à la limite de l'anachronisme, tantôt ils étaient trop réalistes et cela m'ennuyait profondément.

Je dois dire qu'Azteca est un cas très particulier : ce livre m'a mis une claque gigantesque et j'en ressors bouleversée et changée ; mais il m'a aussi paru d'un réalisme accru qui ne m'a pas ennuyé cette fois, mais qui m'a parfois profondément mis mal à l'aise comme lorsque je regarde un film en disant "cette scène-là, on aurait pu s'en passer".

Azteca, c'est l'apogée et le déclin des Aztèques. En réalité, il est fait surtout référence aux Mexica, qui vivait à Tenochtitlan, l'actuel Mexico. Notre héros, Mixtli, est une personne ordinaire, et il est appréciable de lire un livre où le héros n'a rien de particulier, si ce n'est une soif d'apprendre. Je pense que Gary Jennings a voulu le rendre humain, avec des sentiments humains et des facultés humaines. Mais, à trop vouloir le rendre humain, il a parfois dépassé les limites et l'a rendu, à mes yeux, totalement inhumain ; je crois que c'est la première fois que je lis un livre aussi long dans lequel j'apprécie peu ou prou le personnage principal. C'est ici le seul point négatif que je trouve à ce chef d'oeuvre colossal : son héros.

En réalité, le héros n'est qu'un fil conducteur qui nous permet de découvrir une civilisation haute en couleur, avec ses traditions, sa religion omniprésente comme elle l'était à l'époque en Europe, ses peuples et même son histoire. Gary Jennings, en faisant voyager son personnage m'a véritablement transportée, il m'a emmenée avec lui chez les Mayas, il m'a emmenée avec lui voir les sacrifices humains à Tenochtitlan, il m'a emmenée avec lui voir la terrifique "fête" Xipe Totec, il m'a emmenée avec lui à la cour de Texcoco et m'a montré l'arrivée des colons. J'ai pu rencontrer le grand Ahuizotl, le lâche Moctezuma, le bienveillant Nezahualpilli, le pauvre Cuauhtémoc et l'insupportable Malintzin (qui ne mérite d'ailleurs pas de porter le "tzin", marque de noblesse, vous en conviendrez par vous même).

Ce que j'aime chez Gary Jennings, ce sont ses descriptions qui permettent aux lecteurs d'être plongé dans son univers plus que réaliste. Mais en plus de cela, et c'est ici toute la magie de ce livre, il nous fait sortir de celui-ci, ce qui nous amène à poser les questions suivantes : est-ce eux, les vrais "sauvages" ? le sacrifice humain faisaient-ils des aztèques des êtres sanguinaires et primitifs ? Pouvait-on considérer que cette civilisation était inférieure à la nôtre au XVIe siècle ? (parce qu'ils n'avaient pas inventé la roue? NB : cette réponse se trouve dans le livre et est d'ailleurs nullement surprenante quand on voit l'avancée technique des Mexica ou plus généralement des Aztèques).

Par conséquent, Azteca n'est pas un livre dont vous ressortirez indemne. C'est le genre de roman que j'aime qualifier de fort, puissant et touchant à la fois. C'est un pur chef d'oeuvre que nous offre ici Gary Jennings, et si la civilisation aztèque vous fascine un tant soit peu, plongez dans l'univers de cet auteur incroyable, vous ne le regretterez pas.

Chewingirlz - - 29 ans - 17 octobre 2014


Unique ! 10 étoiles

J'ai trouvé ce livre tout simplement unique : Unique quand au sujet traité (la chute de l'empire Aztèque vue par un aztèque), Unique dans le style de l'écriture (très cru il est vrai mais tellement réaliste).
Bref j'ai adoré, mais je conçois qu'on puisse ne pas aimer le style. Pour ma part je suis fan (j'avais aussi dévoré Marco Polo du même auteur), et je me suis précipité à la fin pour trouver la suite (Automne Aztèque) et la dévorer également.

Vigneric - - 55 ans - 15 avril 2012


Pornographie déguisé 1 étoiles

Bonjour,

Je suis en train de le lire et je suis très déçu. Je suis à la page 180. Je recherche des livres avec une intrigue et c’est pas du tout le cas. C’est plat et y’a trop de descriptions à mon goût, ça rend très pesant la lecture…. Et je déteste les livres racontés à l’imparfait, je trouve que ça nous empêche de rentrer dans la peau du personnage.

En plus de ça, je trouve que l’auteur est un gros pervers sexuel, qui se complait en détaillant des scènes complètement cochonnes et sales. On a l’impression qu’il exprime tout ses fantasmes les plus ténébreux sous couvert des soi-disant moeurs d’une civilisation. Il voit clairement que Gary raconte de façon subtile la vie sexuelle des Aztèques sous l’oeil des colons en les prenants pour des sous-hommes voir animaux en se délectant de scènes de sexes qui sortent de sa complète imagination la plus dégoûtante. C’est comme si les gens du futur racontaient dans les livres d’histoires que le peuple français était comparable à dutroux. Nous voyons dans ce livre que Gary a un art d’écrire des choses écoeurantes de façon très subtile pour qu’elles soient politiquement correctes tout en se cachant derrière une civilisation. J’imagine que Gary devait avoir plein de cassettes pornographiques chez lui…
Comme si aux environs de l’âge de 7 ans une fille aurait l’idée de droguer son frère pour coucher avec? Comme si à 7 ans Mixtli a eu une relation incestueuse ignorant la portée de son acte? L’auteur prend les Aztèques pour des débiles et les lecteurs par dessus tout! De toute manière ils savaient très bien qu’ils faisaient mal vu qu’ils se cachaient pour pratiquer. Azteca est censé retracer la vie générale des Aztèques alors je ne vois pas pourquoi l’auteur focalise sur des scènes pornographique avec des enfants surtout qu’il raconte bien que les parents Aztèques étaient très sévères avec de code de conduite très strict.
Ou encore comme si une esclave se complaisait à se faire violer par tous les garçons et qu’elle en redemandait? nan mais faut arrêter de vomir ses fantasmes dans des livres!!! et dire que c’est édité pour tout public! D’après d’autres commentaires sur internet je ne suis pas au bout de mes surprises car on parle de viol homosexuel et de pédophilie.
Faut faire attention de pas se faire manipuler par une époque où l’Espagne avait soif de conquête et faisait passer les habitants d’Amérique pour des « sauvages » et qu’ils faillaient les exterminés en justifiant leurs actes par ce genre d’histoires montées en épingle qui font nos archives! C’est toujours le même refrain! On a fait largement pire en colonisant (avec toutes les atrocités qu’on leur a fait subir) que ce qu’ils faisaient eux-mêmes dans leur coin. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. La différence entres les européens et les incas, indiens etc c’est que les européens savent mettre un joli papier cadeau autour des atrocités, tout est une question de com’. Tout comme Azteca qui est un livre sur les Aztèques avec de la pornographie dissimulée subtilement.

Spyeagle - - 39 ans - 31 janvier 2012


Assez décevant 5 étoiles

Je m'attendais à lire un chef d'œuvre en commençant ce roman. Je suis une adepte du genre historique, qui nous fait apprendre beaucoup de choses. J'ai toujours été fascinée par les "peuples du soleil" et en trouvent ce roman, je me suis dit qu'enfin, je trouvais un roman sur cette époque et cette culture.
J'ai été plutôt déçue. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, à m'attacher au personnage principal. On a l'impression que l'auteur veut nous montrer toute la myriade de petits peuples qui composent la grande civilisation aztèque. Le personnage principal passe aussi de tribus en tribus, sans s'attacher nulle part. Personnellement, j'aurais préféré que l'auteur s'attarde plus sur l'un des peuples, qu'il détaille plus ses coutumes et croyances, plutôt que de vouloir en faire une espèce de liste exhaustive. C'est ce côté qui m'a beaucoup déçu. J'ai ainsi trouvé ce livre trop long, ce qui est rare. J'ai par contre beaucoup plus apprécié la fin, pendant la conquête espagnole. J'ai aussi apprécié les lettres de l'évêque intercalées entre les chapitres. Ces lettres montrent bien la suffisance et l'opinion qu'avaient les peuples européens sur la civilisation aztèque.

PA57 - - 41 ans - 9 octobre 2011


Arrêtée à mi-chemin 3 étoiles

Je n'en peux plus, désolée ! J'ai essayé encore et encore, continué contre vents et marrées mais là, je perds vraiment mon temps, je n'accroche pas. Je suis restée complètement hermétique à l'histoire, je n'y ai trouvé aucun intérêt me concernant, cela ne m'a apporté ni joie, ni tristesse, ni plaisir ; même au niveau du style... Je n'ai pas réussi à imaginer cette histoire, ces scènes, et à y pénétrer. Faute au style de l'auteur ? Faute à ma pauvre connaissance des Aztèques ? Faute à trop d'aventures racontées trop brièvement chacune ? Faute au manque d'émotions, de retours du ressenti du personnage principal ? Un peu de tout sûrement. Alors, je suis déçue de n'avoir pas pu vivre cette aventure comme d'autres lecteurs. Tant pis, c'est juste pas pour moi !

JEyre - Paris - 43 ans - 30 août 2011


des manques et une construction lourde 5 étoiles

Après avoir lu tant de critiques élogieuses sur ce livre, je me suis lancée à l'aventure pour 1047 pages. Et c'est à bout de force que je suis parvenue à la fin.
D'après ce que j'avais lu, je m'attendais à une saga historique du genre de celles de Christian Jacq, Max Gallo ou au Jean Auel : romancée mais basée sur des faits ou connaissances historiques réels. Une saga nous apprenant "tout" ou quasiment sur une époque un peuple.
Mais, à la fin de ce pavé, qu'ai-je réellement appris sur les Aztèques ? Pas grand chose que je ne sache déjà. Quelques coutumes, quelques croyances, quelques métiers... mais rien d'abouti.
En effet, tout se base sur la vie d'un seul et même homme, parti de rien et ayant fait plusieurs métiers et vu tous les pays environnants. Un "surhomme" pour l'époque ou un chanceux ? C'est un enfant pauvre qui apprend à lire seul alors que les écrits ne sont pas répandus à l'époque et détenus par quelques "élus". Il est myope comme une taupe mais en une bataille se voit élevé chevalier grâce à un coup de sort, échappe plusieurs fois à la mort par miracle et j'en passe.
Mis à part des scènes de sexe et de tortures très précises, le reste, ce qui se doit d'être intéressant est survolé. Qu'en est-il de leurs méthodes d'architecture, sur quoi se basent leurs calculs ? Ils ont plusieurs dieux mais quelles sont leurs origines ? Ont-ils des liens entre eux ? Plus simple, dans quoi mangeaient-ils ? Que mangeaient-ils exactement ?
Certains passages sont longs pour un effet historique minime alors que j'ai trouvé qu'il y aurait eu plus à dire sur la prise de pouvoir des Espagnols.
Je n'ai pas réussi non plus à m'identifier ou me prendre d'affection pour le personnage principal.
Déception donc, à la fin de ces 1000 pages, il me reste un sentiment d'inachevé et une construction bancale de l'histoire.

MEISATSUKI - - 48 ans - 23 février 2011


Azteca 10 étoiles

Bonjour. Ce livre est une pure merveille ; L'auteur nous narre la vie d'un homme de ses sept ans jusqu'à la fin de sa vie... et quelle vie !!! Dans un monde inconnu du monde occidental européen, le lecteur se retrouve dans un monde qui lui est complètement étranger et où les coutumes et traditions peuvent lui paraître barbares. Il faut lire ce livre comme un témoignage d'une civilisation qui a été détruite, et qui de toute façon n'aurait pas pu résister à l'envahisseur "occidental". Entre nous soi-dit les aztèques avaient un système de vie qui n'était pas compatible avec notre société judéo-chrétienne...!!! Mais à l'époque le Vatican ne faisait pas de quartier... Mise à part ça, voilà un livre qui vous fera voyager dans un monde incroyable de vérité et de bon sens où vous allez rire, pleurer, vous offusquer... ; Vous ne pourrez pas rester insensible en lisant ce livre ... S'il vous plait, prenez l'essentiel et régalez vous...

Hybow - - 65 ans - 11 mai 2010


Un bon roman, sous réserves... 7 étoiles

J'ai beaucoup aimé ce roman mais c'est vrai qu'il y a des scènes où aucun détail ne nous est épargné.
Malgré tout ce livre nous fait découvrir une civilisation très riche!

Didie88 - - 36 ans - 29 janvier 2010


massacre 9 étoiles

livre vraiment pas mal, difficile de lever le nez malgré les 1000 pages.
L'histoire est assez violente, elle décrit avec conviction la réalité des aztèques. Oui, en effet, plusieurs scènes de sexe sont un peu inutiles à mon goût, mais c'est une grande histoire bien captivante.


un livre à recommander à la mer, à la montagne, sur la lune.

Catas - la seyne sur mer - 48 ans - 23 octobre 2009


Azteca 10 étoiles

Probablement un des livres qui m'a le plus impressionné...J'ai particulièrement apprécié les intermèdes: ces lettres écrites par l'évêque de Mexico ponctuent le récit de la vie de Mixtli. Très fort, aucun temps mort dans ce livre...on est tenu en haleine jusqu'au bout...mais attention!!Ames sensibles, s'abstenir!!!: il y a parfois un peu trop d'hémoglobine ...

Zaza64 - Anglet - 52 ans - 1 février 2008


Déçue 5 étoiles

Avant de lire ce livre, je m'attendais à quelque chose de beau, de magistral, et malheureusement j'ai été déçue. La narration du jeune aztèque entrecoupée par des lettres d'un évêque de Mexico à une éminence religieuse m'a paru trop lourde. En fait, les scènes de violence ou de sexe ne m'ont pas vraiment gênée, quoiqu'elles paraissaient gratuites quelquefois, comme la description en détail du 'viol' d'une servante par sa maîtresse, avec en arrière-plan la pudibonderie du narrateur. Bizarrement, je n'ai pas été rebutée par la relation incestueuse du narrateur et de sa soeur, mais ce livre s'essouffle, je trouve, au long des péripéties les plus invraisemblables.

Giny - Casablanca - 36 ans - 8 août 2005


Dur dur 9 étoiles

de lever le nez de ce livre après l'avoir commencé. On ne se lasse pas de le lire et de tourner les pages et pourtant la taille de ce pavé a de quoi rebuter. Mais il est bon de suivre le tonalli du héros et d'assister à l'extinction de cette civilisation.
A tous les amoureux d'aventures, d'histoires, de récits de civilisations anciennes, à lire absolument !

Efji - Grants Pass - 43 ans - 5 avril 2004


Les Aztèques avaient déjà découvert l'Amérique depuis longtemps... 10 étoiles

Effectivement un peu surprenante, cette absence d'"Azteca" sur le site. Je le recommande très chaudement moi aussi mais gardez-le pour les vacances: il est très difficile d'en émerger. Et notre suffisance d'Européens balourds en prend un coup au passage.
Je suis par contre beaucoup plus réticent en ce qui concerne la suite que l'auteur nous a proposée ("L'automne aztèque") et qui met en scène le fils du héros. Pas mauvais, mais des redites et un récit qui sombre dans l'événementiel et le violent. Pour des vacances aussi, mais à la plage, quand le cerveau est en train de bouillir sous le soleil.

Bolcho - Bruxelles - 76 ans - 11 avril 2002