Marina
de Carlos Ruiz Zafón

critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 7 février 2011
(Liernu - 56 ans)


La note:  étoiles
Un Zafon comme on les aime !
A-ha, me direz-vous, un nouveau Zafon ! Oui et non, car celui qui paraît aujourd’hui a été initialement écrit en 1999, donc avant le célébrissime « L’ombre du vent »… « Marina », sans l’égaler, m’a en tout cas davantage convaincue que « Le jeu de l’ange ».

Nous sommes dans les années 1980, à Barcelone, lieu privilégié par Zafon pour situer ses aventures. On peut déjà faire ici une pause, car le Barcelone de Zafon est intriguant. Les maisons y sont souvent décaties, si pas carrément en ruine, les jardins, à la végétation indomptée, deviennent des lieux incertains, les statues ont l’air vivantes et les cimetières … ah, les cimetières ! Abandonnés, glauques au possible, ils communiquent au lecteur une impression glaciale et maléfique…

C’est dans cet univers … charmant … qu’évolue un jeune homme de quinze ans, Oscar. Oscar loge dans l’internat lié à son école. Dès que l’occasion se présente, accompagné la plupart du temps par un de ses co-pensionnaires, il s’échappe de l’institution pour arpenter la ville et y découvrir ses secrets. Mais voilà qu’un jour, c’est en solitaire qu’il fuit l’internat. Lors de cette balade, il est attiré par un jardin qui, au-delà des grilles qui le protègent, semble prometteur de toute une série de mystères. D’autant plus que la maison qu’il cache n’est pas dénuée d’intérêt non plus. Oscar s’aventure donc dans les lieux et l’inspection terminée, pense à partir lorsqu’il entend la plus douce des voix qui chante. Il entre donc dans la maison pour découvrir d’où vient cet air divin. Ses yeux captent les moindres détails, dont une montre, cassée, qu’il prend en mains… C’est à cet instant qu’il se rend compte qu’une silhouette, installée dans un fauteuil, se tourne vers lui. Effrayé, il prend les jambes à son cou, emportant la montre dans sa précipitation. Quelques jours plus tard, il revient sur les lieux, bien décidé à rendre la montre. Il fait alors la rencontre de la jeune fille de la maison, Marina.

Et c’est par elle que l’aventure réelle va commencer. Car Marina l’emmène dans un cimetière désolé, ignoré de tous et donc à l’abandon. Installés dans un coin discret d’où ils aperçoivent les moindres recoins du lieu sinistre, ils voient une étrange dame, vêtue de noir des pieds à la tête. Un capuchon empêche malheureusement de distinguer ses traits et son attitude, mystérieuse, fascine nos deux curieux. Comme chaque dernier dimanche du mois, elle se penche et dépose une rose rouge sur une pierre tombale sans nom, seul le dessin d’un papillon noir aux ailes déployées la caractérise… Intrigués, Oscar et Marina suivent cette femme et aboutissent à un jardin d’hiver, une serre où ils repèrent immédiatement le dessin du même papillon noir… L’odeur nauséabonde qui se dégage du lieu n’est pas assez forte pour les dissuader d’entrer. Très vite, ils se rendent compte de leur erreur : des ombres bougent autour d’eux, menaçantes et glacées. Tremblants et terrorisés, ils finissent par distinguer des pantins, incomplets, qui pendent du plafond. Ils tombent également sur un vieil album de photos qui, toutes, représentent des êtres atteints de profondes malformations… Un bruit indistinct, mais hostile, finira de les épouvanter et c’est à toutes jambes qu’ils déguerpissent…

Ni l’un ni l’autre ne pourra en rester là de ce mystère. Le papillon noir ne leur laissera plus de répit et l’aventure dans laquelle ils vont mettre les pieds va les emmener dans un monde dérangeant, aux nombreuses énigmes. Revisitant le passé pour trouver un sens à leurs découvertes successives, ils vont petit à petit reconstruire l’histoire d’un homme, Mihaïl Kolvenik, dont le génie s’est transformé en pure folie…

Que dire de Zafon ? Quel talent ! Quelle imagination ! Le récit, captivant à souhait, aborde quantité de personnages dont le passé éclaire quelques zones d’ombre tout en en créant d’autres. Zafon est décidément un maître du suspense… Et quand il aborde la relation entre Oscar et Marina, il sait se faire discret, suggestif et délicat. Car là aussi, bien sûr, il y avait matière à créer du mystère, un bien triste mystère…
Terriblement efficace 9 étoiles

J'ai plongé dans ce roman et je me suis fait happer par l'histoire, sans m'en douter... J'ai beaucoup aimé le début et la fin. Par contre certaines scènes m'ont semblé dérangeantes et moi non plus je n'aurais pas forcément classé ce bouquin dans la catégorie jeunesse. Je ne le donnerai pas à lire à mon fils de douze ans en tout cas. Cela ressemble effectivement un peu à Lovecraft par certains aspects, mais ce qu'il faut surtout retenir c'est l'aventure d'Oscar. Le roman est un roman d'apprentissage: le narrateur y apprend les cruautés de la vie et sa fragilité.
Carlos Ruiz Zafon est très bon, c'est palpitant et efficace. Mais mon préféré de l'auteur reste tout de même" l'Ombre du vent", peut-être parce qu'il y avait la découverte de l'auteur.

Flo29 - - 52 ans - 23 mai 2015


marina 9 étoiles

Dans les années 50, à Barcelone, Oscar vit dans un orphelinat et mène une vie calme. Il est solitaire, aime se rendre dans les vieilles villas abandonnées, flâner dans les rues désertes, les cimetières. Une montre en or, un papillon gravé sur une tombe sans nom, et Marina, une mystérieuse jeune fille semblant venir de nulle part, l’entraineront dans une aventure fantastique et inquiétante dans la pénombre du Barcelone de Gaudi, une Barcelone cachant de nombreux secrets, de nombreuses histoires de vies, de mort, et bien plus encore. Dans ce roman, autant pour adulte que pour enfant, Carlos Ruiz Zafon, mêle le fantastique à la réalité avec brio, créant ainsi une atmosphère angoissante tout en nous décrivant de manière très détaillée, l’ambiance mélancolique et entrainante d’une ville, à cette époque affaibli, mais pleine d’histoires.

Raph4 - - 37 ans - 20 mai 2013


La justesse des mots. 7 étoiles

J'ai adoré la plume de Zafon! Les figures de style et le vocabulaire m'ont convaincue du talent de l'auteur. Cependant, l'histoire m'a laissée sur ma faim. J'ai trouvé que celle-ci prend du temps à partir. Une fois que c'est installé, ça va. Puis, vient le côté fantastique qui m'a moins plu. Quant à la finale je l'ai bien aimée, elle est complète. À la fin de ce livre, nous n'avons plus d'interrogation. L'histoire est bien close.

Je suggère ce livre aux amateurs de littérature fantastique.

Evelyne04 - - 37 ans - 18 mars 2013


Style Zafon 6 étoiles

C'est un bon moment littéraire mais qui ne m'a pas du tout transportée.
Je n'ai à aucun moment été "embarquée" par l'histoire quelque peu compliquée et puis les histoires d'amour tragiques sans parler de la fin plutôt tristounette.
Le livre refermé, je n'ai ressenti aucune tristesse à laisser l'univers dans lequel j'espérais m'immerger.
Zafon c'est une marque forte de style d'écriture, une ambiance dans laquelle on souhaite plonger, avec Marina il y avait très peu d'eau dans la piscine...

GiLau - Annecy - 61 ans - 24 février 2013


Un roman captivant dans les ruelles d'une Barcelone fantasmagorique 9 étoiles

La ville de Barcelone est transfigurée par l'écriture de Carlos Ruiz Zafon. Elle est mystérieuse, belle et brisée, cauchemardesque, sombre, certains quartiers sont délabrés, des ombres rôdent, tout est réuni pour abriter une histoire fantastique.

Oscar Drai, adolescent interne au pensionnat, aime à errer dans les rues de la ville chargées d'une mythologie inquiétante. Au gré de ses promenades solitaires, il entre un jour dans une vieille maison, attiré par la voix chantante d'une femme. Effrayé par ce qu'il voit ou projette, il s'enfuit en détenant entre ses mains une montre qui n'est pas la sienne. Il faut bien la rendre ! Cette demeure est celle de German et de sa fille Marina, personnages qu'il va apprendre à connaître. Cette rencontre décisive entrainera les deux adolescents dans les bas-fonds des ruelles espagnoles à la poursuite de mystères qui les dépassent.

Ce roman n'est pas destiné qu'aux adolescents, loin de là ! Certaines scènes seraient sans doute même choquantes. Le lecteur est captivé par cette histoire, ne parvient pas à se détacher du roman tant l'envie de connaître la suite se fait forte. Carlos Ruiz Zafon maitrise le rythme de la narration et chaque fin de chapitre repose sur une découverte ou un rebondissement qui invite à poursuivre. Ce n'est pas un simple roman fantastique, il atteint certaines oeuvres de qualité. On y voit un clin d'oeil au Frankenstein de Mary Shelley avec un personnage prénommé Maria Shelley. On n'est pas loin non plus de l'univers d'Edgar Poe et des contes d'Hoffmann. L'univers angoissant et presque poétique parfois, n'est pas san rappeler l'univers du "Labyrinthe de Pan" et les films d'Alfonso Cuaron.

Carlos Ruiz Zafon a écrit un roman passionnant, un roman divertissant bien ficelé et est surtout parvenu à créer sa propre Barcelone, son propre univers. C'est tout son talent !

Pucksimberg - Toulon - 44 ans - 12 août 2012


excellent 10 étoiles

Après l'ombre du vent et les autres livres de la trilogie de Zafon... Marina aussi est un livre excellent ..dès le début on est dans l'ambiance mystérieuse et inquiétante et ça génial... à lire absolument.. et comme le dit un internaute (Romur) la couverture est vraiment adéquate au climat..

Culturiste - - 63 ans - 11 août 2012


Les morts ne reposent pas toujours en paix 7 étoiles

Zafon excelle dans la création d’intrigues historiques et d’atmosphère gothique. « C’était l’odeur reconnaissable entre toutes de la mort, qui murmurait mon nom. Je me retournai et vis un papillon noir se poser sur mon épaule. »

Ici, il va plus loin, s’aventurant dans le territoire de Lovecraft avec des monstres tout droit sortis de l’univers du grotesque. L’histoire est mignonne et bien ficelée, quoique parfois hâtive. La fin m’est apparue inutilement mélodramatique. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un divertissement fort agréable. L’imagination y est reine, ce qui est plutôt rare dans la littérature contemporaine.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 5 août 2012


Un livre pour la jeunesse ? 8 étoiles

Ma fille de 11 ans s’est vue offrir par une camarade Marina. Connaissant Carlos Ruiz Zafon, j’ai été heureusement surpris puis j’ai eu un doute : même si les héros sont des adolescents, est-ce bien de son âge ?

Dès les premières pages, le charme de Zafon opère : l’ambiance de mystère s’installe très vite, le style fait rêver (« Le fantôme de Gaudi sculptait dans le ciel de Barcelone des nuages impossibles sur un azur qui blessait les yeux »).
Oscar, profitant de ses heures de liberté, quitte son pensionnat pour errer dans les rues de Lisbonne avec une préférence pour les vieilles maisons et les jardins à l’abandon. Il fait la connaissance de Marina. Les deux adolescents vont suivre une femme mystérieuse, découvrir un lieux inquiétant et s’enfoncer dans le cauchemar d’une histoire ancienne et terrible.

C’est un mélange d’intrigue policière, de fantastique, de science-fiction, que le style et la maîtrise de Zafon arrivent tout juste à maintenir à la limite du gore. C’est aussi un roman sur l’amour, avec des moments de bonheur, un roman sur la lutte prométhéenne que mène l’homme contre la maladie, la souffrance et la mort.

Pour en revenir à la question que je me posais au début : ce n’est pas un roman « Jeunesse » car il y a suffisamment de profondeur et poésie pour combler un adulte. Côté jeune, je le conseille à ceux qui sont déjà assez aguerris pour affronter cimetière, rues glauques et créatures du Dr Frankenstein tout en les invitant à ne pas y voir que le côté Chair de poule : ce roman initiatique est bien plus profond que cela !

PS : félicitation pour la photo de couverture de l’édition Pocket Jeunesse qui retranscrit si bien l’ambiance.

Romur - Viroflay - 51 ans - 8 juillet 2012


un roman préparatoire à L'ombre du vent? 6 étoiles

« Nous étions arrivés dans la Barcelone magique, le labyrinthe des esprits, où les rues avaient des noms de légende et où les farfadets du temps marchaient dans notre dos. »
Le style emporte d’emblée … mais j’ai préféré de loin «L’ombre du vent », écrite plus tard par CR Zafon pour son souffle initiatique, sa profondeur et son intemporalité qui dépasse le cadre historique qui sous-tend le roman. Son envergure étonnante.
Ici le livre fourmille d’araignées, d’odeurs insupportables, de cadavres, de cimetières, de maisons abandonnées, d’incendies,de fioles, de créatures mi-humaines tout pour plaire à des jeunes en quête de sensations fortes, façon Halloween. C'est une entrée dans le fantastique, mais on regarde les mécanismes sans se faire aspirer par un souffle. Il faudrait y ajouter de l’amplification poétique ou une musique comme celle de Paul Ducas, car alors la folie qui se déploie dans le personnage qui veut jouer à Dieu deviendrait vraiment monstrueuse et poignante. Et le voile de la mort qui s’insinue de toutes parts dans l’humain serait encore plus révoltant.

On cherche aussi sans y parvenir, à comprendre jusqu’à la fin quels rapports unissent la jeune et belle Marina et son père avec ces revenants de cimetière. No clues. Sauf l’injonction de ne pas combattre la mort jusqu’à la folie ? Maybe.

Un roman d’atmosphère, de mystère, une intrigue policière et une histoire d’amour, et surtout, au plus profond, la lutte désespérée de l’humain contre l’absurdité de la maladie. Mais il y a dans le roman comme dans la vie des moments de grâce qu’il faut savoir saisir et savourer à l’infini : « Cette nuit-là, Mikhaïl m'a raconté qu'il croyait que la vie accorde à chacun de nous quelques rares moments de bonheur total. Ce sont parfois des jours, parfois des semaines. Parfois même des années. Tout dépend de la chance. Leur souvenir nous accompagne à jamais et se transforme en une contrée de la mémoire où nous tentons de retourner le reste de notre existence sans jamais y parvenir. Pour moi, ces moments resteront toujours au cœur de cette première nuit où nous nous sommes promenés dans la ville. » Et on s’y attarde avec délices.

Deashelle - Tervuren - 15 ans - 15 novembre 2011


L'atmosphère Zafon... 8 étoiles

Carlos Ruiz Zafon avait placé la barre très haut avec "L'ombre du vent". Avant ce chef d'oeuvre, il se consacrait à des histoires destinées aux enfants.
Le roman "Marina" se situe au carrefour des deux périodes d'écriture de l'auteur.
Il porte évidemment l'ambiance "Ruiz Zafon": sombre (on imagine du noir et blanc) mais tellement poétique, surnaturelle mais tellement humaine.
Il hérite aussi des oeuvres précédentes avec une approche plutôt enfantine et candide même si certaines scènes ne sont pas conseillées aux plus jeunes.
Pour ce qui est de mon ressenti, "Marina" me confirme dans le plaisir de déambuler dans cette Barcelone, et de voyager à travers les contes magiques créés par Zafon.
L’atmosphère Zafon est vraiment un endroit où j'aime me retrouver...

Killing79 - Chamalieres - 45 ans - 5 novembre 2011


Peut-être aurait-il dû titrer ce livre "Kovelnik" plutôt que "Marina" 8 étoiles

Inutile de répéter ce qui a déjà été maintes fois écrit sur cette page: oui Zafon écrit magnifiquement bien, oui Zafon maîtrise toutes les ficelles de l'intrigue et du mystère, oui comme les autres "critiqueurs", j'attends la parution du prochain avec impatience!

Avec "Marina", l'auteur nous emmène dans une Barcelone encore plus noire et terrifiante. La sauce prend, c'est vraiment génial!

Si un jour, il pense à porter cette histoire au cinéma, j'espère qu'il prendra le réalisateur du "thriller" de Mickael Jackson!

J'ai pourtant été déçu par une toute petite chose de rien du tout: la fin. Pendant des dizaines de pages, Zafon prend le temps de tisser un suspense autour de Marina et surtout de son père German. Leur vie semble remplie de zones d'ombre. Rapidement je me suis convaincu que Marina ou German devait nécessairement avoir un lien avec la trajectoire de Kovelnik. J'ai attendu (en vain) que cette liaison me soit dévoilée. En plus, l'histoire principale se conclut une trentaine de pages avant la fin du livre, ce qui me renforçait encore plus dans l'idée que quelque chose devait encore nous être dévoilé. J'haletais... Et puis finalement rien de tout ça! S'il y avait eu ce petit plus, je serais monté à 4.5.

Ce que j'adore par dessus tout chez cet auteur, c'est quand il fait une pause dans sa narration pour nous conter l'histoire passée d'un de ses personnages! Un mini roman dans le roman.

AntoineBXL - Bruxelles - 45 ans - 11 juillet 2011


On retrouve la plume de Zafon avec plaisir 8 étoiles

Alors oui c'est vrai, ce n'est pas son meilleur livre, c'est par moment assez enfantin et ça se lit vite.

Mais ce que j'ai vraiment mais alors vraiment apprécié, c'était de retrouver le style de Zafon, sa façon de raconter une histoire qui a chaque fois m'émerveille. Il a un véritable de don de conteur, ses histoires sont comme je les aime : des histoires d'êtres torturés, des histoires sombres, de vengeance, de rédemption, de folie, mais surtout des quêtes initiatiques qui font grandir le héros.

Alors même si le livre a par moment des faiblesses, on est de suite happé par l'histoire, par ces mystères, par sa noirceur, par son gothique.

Vive le prochain de Carlos !

Rouchka1344 - - 34 ans - 23 mai 2011


Pas mal... 6 étoiles

Bon, alors je ne vais pas être aussi positif que les lecteurs précédents. Pour moi, c'est une histoire sympathique et qui se laisse lire agréablement, mais ça s'arrête là. Je n'ai pas été particulièrement emporté.
Pas mal de personnages vite évoqués, et une histoire un peu tarabiscotée. Le côté "science-fiction" m'a un peu dérangé (même si je n'ai rien contre ce genre littéraire).
Seul le dernier chapitre m'a touché; dommage que cette partie de l'histoire n'ait pas été développée davantage.
Du même auteur, j'ai préféré, et de loin, "L'Ombre du Vent".

Nb - Avion - 40 ans - 20 avril 2011


Un livre agréable et attachant 9 étoiles

On retrouve dans ce livre les ingrédients qui font le succès de cet auteur. Il offre à ses lecteurs des moments plein de tendresse et de sensibilité. Forcément on ne peut qu'aimer ce livre qui est agréable et divertissant. L'ambiance générale de ce roman est peut-être un peu plus sombre que dans ces deux derniers tomes. Mais les personnages sont si attachants, l'atmosphère de Barcelone pendant les années soixante-dix, quatre-vingt est si bien restituée que l'on se plait à faire ce bout de chemin avec l'auteur.
C'est un bon moment que l'on passe en compagnie d'Oscar et Marina, et les lecteurs ne seront pas déçus par ce nouveau roman de cet auteur. Décidément il n'arrête pas d'offrir ses plus belles lettres à la littérature espagnole.

Laurent63 - AMBERT - 50 ans - 21 mars 2011


Délirant. 9 étoiles

Une douce folie vous envahit à la lecture de ce roman. Non,de ce conte car ce livre se lit comme terrible malédiction.

Charly - - 61 ans - 13 mars 2011


Oh Carlos!!! 10 étoiles

J'ai adoré zafon de a à m..., Je le conseille au plus grand nombre. Contrairement aux autres lecteurs si j'avais un classement à faire ( les trois sont pour moi excellents ) ce serait: " Le jeu de l'ange, L'ombre du vent, Marina" "

Kafooo34 - - 43 ans - 25 février 2011


Marina 8 étoiles

Difficile de trouver un roman aussi envoûtant que "l'Ombre du Vent", toutefois "Marina" est un excellent roman dont l'ambiance et le style se situent quelque part entre le premier cité et "Le jeu de l'Ange".
L'intrigue et l'histoire entre le jeune Oscar et Marina sont très prenantes.
J'aime toujours autant l'écriture de Zafon qui fait ressortir cette atmosphère si particulière et si imprégnante qui fait le charme de ses romans .

Pour ma part en dessous de "l'Ombre du Vent" mais un cran au dessus du "Jeu de l'Ange", "Marina" n'en demeure pas moins un très bon roman, prenant, agréable à lire et qui ne devrait pas décevoir les fans de l'auteur catalan.

Sundernono - Nice - 41 ans - 21 février 2011


du grand Zafon! 8 étoiles

Moi j'ai à nouveau adoré Zafon, son style, ce mystère qu'il sait si bien imposer, ce suspense, et toutes ces questions qu'il réussit à nous faire poser tout au long du livre!
Jusqu'à la fin on ne connaît pas le dénouement, on se demande ce qu'il peut encore se passer car rien ne paraît vraiment figé et irréversible...
Et pourtant on ne peut malheureusement pas changer la fin :(

Encore une fois pas déçue par cet auteur que j'apprécie de plus en plus!

Prouprette - Lyon - 40 ans - 11 février 2011