La rue aux trois poussins
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 5 février 2011
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Du vécu !
Six nouvelles de Georges qui datent des années ’30-’40.

« La rue des trois poussins « , qui relate quelques uns de ses souvenirs d’enfance liégeoise.

« Le comique du Saint Antoine « ou les exploits d’un soulard dans des bistrots.

« Le mari de Mélie « où va se nicher la tendresse, l’affection d’Amélie.

« Le capitaine du Vasco « dialogues entre un capitaine et son mécanicien en chef répugnant.

« le deuil de Fonsine « ou quand Fonsine Sirouet lance une casserole à la tête de sa sœur Fernande et ce qui en advient. Hautement comique !

« Le crime du Malgracieux « , petites et plus grandes escroqueries d’un agent immobilier sur la côte d’Azur.

« Le docteur de Kirrenes « ou quand un médecin refuse de prescrire de l’alcool à un de ses patients qui en a pourtant bien besoin.

Tout cela sent le vécu vu que Simenon a passé le plus clair de son temps à épier les comportements de ses semblables.
Un excellent recueil de nouvelles du grand Simenon ! 10 étoiles

Simenon en nouvelles c'est la quintessence de l'art du grand maître belge !
La densité des intrigues et leurs forces sont les mêmes que dans les romans.
Par ailleurs, dans ce recueil, j'ai trouvé une certaine forme d'humour et de légèreté plutôt rares dans les romans de Simenon. Le propos est donc moins "gris" que dans les opus plus long.
Simenon nouvelliste est donc à découvrir ! Il vaut autant le détour que le Simenon romancier.
Pour les amateurs Omnibus vient de sortir en 2 volumes l'ensemble des nouvelles de' Simenon (sauf celles de Maigret : les nouvelles consacrées à ce personnage font l'objet d'un autre volume Omnibus de la série "Tout Maigret").

JEANLEBLEU - Orange - 56 ans - 29 novembre 2014