Ailleurs
de Julia Leigh

critiqué par FranBlan, le 26 janvier 2011
(Montréal, Québec - 82 ans)


La note:  étoiles
Aime un peu, passionnément..., pas du tout!
Une mince petite galette d'un peu plus de cent pages auxquelles l'éditeur a ajouté une dizaine de pages supplémentaires affichant les derniers titres parus en Collection Points...
Une entrée en matière qui prélude sans équivoque à une appréciation négative; en effet, je n'ai pas de mon côté beaucoup apprécié, la plus grande qualité de cette lecture étant d'être très courte!
Déplaisante et détestable sont les émotions, qui pour moi, qualifient cette lecture qui se résume en un exécrable exercice de style de cette auteure australienne, exercice dont je déteste plus que tout, être l'otage...
Une femme, le bras dans un plâtre, accompagnée de ses deux jeunes enfants, ont de toute évidence fui un conjoint violent et l'Australie du même coup; ils s'introduisent après un long voyage épuisant, presqu'avec effraction, dans le château familial de la grand-mère maternelle, en France; leur arrivée inopinée coïncide avec un autre évènement tragique qui implique dans ce cas-ci le frère et la belle-soeur de cette femme, qui habitent également le château...
Ce drame familial est traité dans un huis-clos obscur et malsain, raconté par un narrateur détaché et glacial qui refusent de nommer les personnages par leurs noms respectifs et les désignent par "la femme, le petit garçon, la petite fille...", bref, dans un style qui m'a fort déplu, malheureusement...
Les lectures malheureuses ont la faculté de me marquer presqu'autant que les lectures heureuses..., d'où ma trop grande frustration!

Titre original: Disquiet